Comment prendre du temps pour soi : 5 recommandations testées

"Comment prendre du temps pour soi ?" est une question qui s'adresse à vous si, comme moi, vous avez plus de problèmes à vous arrêter que démarrer...

Dans un monde hyperconnecté, la technologie nous promettait flexibilité et instantanéité.n

Mais celle-ci nous enchaîne à nos jobs en créant l'attente, auprès de nos clients, boss et partenaires, que nous serons toujours accessibles.

Prenez ma situation :

Quand on a une entreprise, il y a toujours une activité à faire

Une nouvelle offre à tester, le site à améliorer, des partenaires à contacter, la communauté à animer.

Une vie entière ne suffira pas à réaliser toutes les idées que j'ai envie de réaliser.

Au fil des années, j'ai lu différents ouvrages sur le fonctionnement de notre corps (les chronotypes), sur les routines des high-performers, et sur la gestion de notre énergie.

Mauvaise nouvelle pour le lecteur francophone : les livres sont en anglais.

Bonne nouvelle : vous trouverez mes notes de lecture dans cet article.

D'ici là, vous découvrirez : 

  • Les 4 bénéfices de prendre du temps pour soi
  • Les 4 étapes requises à la créativité
  • La seule ressource qu'un milliardaire ne peut pas acheter
  • Les 5 signes de l'addiction au travail
  • Le cocktail explosif anti-sommeil, anti-vie-sociale.
  • Les 5 recommendations pour prendre du temps pour soi.
  • Les 3 notes de lecture sur la gestion de votre énergie

Prêt.e ?

C'est parti.

Pourquoi prendre du temps pour soi ? 

Les meilleures performances n'arrivent pas après 10 000 heures de pratique. Mais après 10'000 heures de pratiques, 12'500 heures de repos délibéré et 30'000 heures de sommeil.
Je lis des livres et des magazines, et j'écoute de la musique – des choses que je n'ai généralement pas le temps de faire. On peut toujours trouver des raisons de travailler. Il y aura toujours une chose de plus à faire. Lorsque les gens ne prennent pas le temps de s'arrêter, ils cessent d'être productifs." - Carisa Bianchi

Voici les 4 bénéfices de prendre du temps pour soi.

1. Meilleure santé

Ce n'est pas l'intensité de la dépense énergétique qui produit l'épuisement, l'altération des performances et la dégradation physique, mais plutôt la durée de la dépense sans récupération.

Si vous ne prenez pas suffisamment de temps pour vous régénérer...

La conséquence à moyen et long terme est un burn-out, dépression, maladie ou mort prématurée.

Je n'exagère pas.

Voyez par vous-même : au Japon, le terme karoshi peut être traduit littéralement par "mort par surmenage".

Le plus souvent par crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral.

Le premier cas de karoshi a été signalé en 1969.

Le ministère japonais du Travail a commencé à publier des statistiques sur ce syndrome en 1987.

Le Conseil national de défense des victimes du karoshi a été créé l'année suivante.

Quelque dix mille décès par an au Japon sont aujourd'hui attribués au karoshi.

Les recherches montrent qu'il existe cinq facteurs clés :

  • Des heures extrêmement longues qui interfèrent avec les schémas normaux de récupération et de repos.
  • Le travail de nuit qui interfère avec les schémas normaux de récupération et de repos.
  • Le travail sans vacances ni pauses.
  • Le travail sous haute pression sans pauses.
  • Travail physique extrêmement exigeant et travail continuellement stressant

Le hic ?

Dans une société où le stress est porté comme un badge d'honneur, le besoin de régénération est perçu comme une faiblesse.

Mais ne vous trompez pas : les rituels spécifiques pour gérer notre énergie sont essentiels pour performer sur la durée.

Et ces rituels nécessitent du temps.

En prenant du temps pour vous, vous pouvez dormir, faire du sport, voir vos amis et passer du temps en famille.

Mais aussi développer de nouvelles compétences et contribuer dans la société.

Des activités qui vous permettent de régénérer vos batteries et donner du sens à votre vie.

Vous le voyez : le repos, c'est bien plus que l'absence de travail.

2. Meilleure créativité

Il est très difficile de mesurer la créativité et la productivité.

Ainsi les travailleurs du savoir sont récompensés pour paraître productifs plutôt qu'être productifs.

Ils vont passer de nombreuses heures derrière un ordinateur, alors qu'une marche en nature (ou une douche) leur permettrait de résoudre des problèmes en trouvant des idées innovantes.

Dès que vous apportez une valeur avec vos idées, alors le temps passé derrière votre ordinateur n'est pas corrélé à votre valeur.

Stephen King le dit bien :

Ma valeur se base sur mes meilleures idées, pas la quantité d'heures passées à travailler.

Et vous pourriez dire "Mais je ne suis pas Stephen King".

Et vous avez raison.

Mais avez-vous pensé à ça ?

Quand vous êtes face à un problème, par exemple, vous n'arrivez pas à gérer les informations quotidiennes (infobésité)... ou vous n'arrivez pas à prendre du temps pour vous... (l'objet de cet article)...

... alors c'est votre capacité à trouver des solutions qui feront toute la différence.

La plupart des gens face à un problème se comporte de la même manière : faire plus de la même chose.

En prenant du temps pour être créatif, vous trouverez de nouvelles idées, de nouvelles manières de faire...

Si l'une de ces idées vous permet d'économiser une heure par jour... et ceci mois après mois... alors ce temps investi pour être créatif est rentabilisé.

Dans son livre "Rest" Alex Soojung-Kim Pang explique les 4 étapes du processus créatif

1. Préparation : formuler un problème / un désir, lire sur le sujet, illustrer des brouillons, écrire, lire, itérer. Immersion dans le problème.

2. Incubation : durant cette phase qui peut durer quelques secondes à quelques mois (tout dépend du problème), il faut faire confiance à son inconscient et ne pas forcer.

La phase d'incubation doit comporter beaucoup de repos et de relaxation mentale.

3. Illumination : Eurêka ! La solution surgit.

4. Vérification : vérifier si la solution fonctionne dans la réalité.

Si votre esprit est bombardé de news et d'information 24/24... vous n'arriverez pas à incuber... et vous vous privez "d'illuminations".

"Ce que l'information consume est plutôt clair : elle consomme l'attention de son récipient. Une richesse informationnelle est synonyme de pauvreté attentionnelle. " Herbert Simon

3. Meilleure productivité

La manière dont nous passons nos heures hors du travail, influence grandement la qualité de notre travail.

Ils sont nombreux qu'il faut choisir entre la productivité et le repos.

Mais une heure de travail en plus ≠ 1 heure de productivité en plus.

En fait, pour être très productif, il faut être très sérieux sur le temps de repos et de régénération.

Les individus les plus productifs que j'ai côtoyé, sont aussi ceux qui ne font pas de compromis sur leur temps de repos.

Voici quelques informations intéressantes pour alimenter les discussions.

Cette étude démontre que passer le seuil de 55 heures de travail par semaine, la productivité chute.

Plus surprenant encore ?

Cette étude menée dans l'Illinois "institute of technology psychology" montrent que les scientifiques qui passent 25 heures par semaine sur leur lieu de travail n'étaient pas plus productifs que ceux qui en passaient cinq.

(Vous avez bien lu)

Les scientifiques qui travaillent 35 heures par semaine sont deux fois moins productif que les scientifiques qui travaillent 20 heures.

Les scientifiques qui travaillent 50 heures par semaines sont aussi productifs que ceux qui travaillent 5 heures.

L'hypothèse des auteurs : il s'agit de scientifique qui doivent travailler physiquement.

Les scientifiques les moins productifs : 60 heures de travail ou plus par semaine.

Plusieurs théories viennent expliquer ces chiffres incroyables :

1. La qualité de mes idées ne dépend du temps que je passe à travailler.

2. Réfléchir à ce que je dois faire est l'une des tâches les plus importantes pour le travailleur du savoir.

Une petite quantité de tâches apporte le 90% des résultats. Il s'agit de la loi de Pareto. Le défi est de trouver ces tâches décisives.

3. Le fait d'avoir peu de temps à notre disposition, nous incite à optimiser nos processus et bien réfléchir comment utiliser cette ressource rare.

C'est le principe de la loi de Parkinson : le travail ressemble à gaz, il utilise toute la place à sa disposition.

Comprenez : si vous avez 5h pour préparer une présentation, vous prendrez ces 5 heures, si vous en avez une, vous ferez avec, et ce sera probablement très bien.

Si vous êtes perfectionniste, cette idée est insoutenable.

Mais comment pourrez-vous savoir si vous faites de la surqualité, si vous ne fournissez pas, parfois, un travail insatisfaisant ?

Imaginez la situation suivante : depuis des années, vous prenez des jours pour préparer vos présentations.

Un jour, vous devez créer une présentation en deux heures. Votre client vous félicite comme d'habitude.

Le problème avec la loi de Parkinson ? Il est difficile de s'autoimposer des limites temporelles.

Solution ? J'utilise un logiciel qui verrouille mon ordinateur à 18h30 (je vais revenir sur le sujet).

4. Meilleur équilibre vie pro vie perso

Je n'ai rien contre le fait de travailler dur.

Tant que c'est fait de manière intelligente et durable.

Le risque est de tout donner dans une carrière, et se faire virer du jour au lendemain.

Ou se faire devancer par un concurrent qui lui aussi, donne tout. 

Dans ce cas, vous vous retrouvez dans une situation délicate : vous êtes assis sur un tabouret à un pied.

Si ce pied casse ? Vous chutez.

Derrière le concept d'équilibre vie pro vie perso il y a le principe de résilience.

Si j'ai une vie de famille riche, je supporterais peut-être mieux un licenciement.

Si ma femme demande le divorce, le fait de faire partie d'un club sportif me permettra d'avoir du soutien ailleurs.

Et surtout, vous n'avez qu'une seule vie : se défoncer pour une retraite ou pour nos vieux jours, c'est une idée (que je ne vais pas commenter) mais que se passe-t-il si demain je meurs ?

La solution ?

Travailler à 100% quand je décide de travailler (plutôt que de faire du multitâche... de passer d'un onglet à un autre... de ne pas savoir sur quoi travailler)...

Et déconnecter à 100% (et profiter de la vie) quand je ne travaille pas.

Quant aux nombres de pieds du tabouret, je dirais de 3 à 5 pieds est un bon équilibre.

Trop de projets, trop de domaines, trop d'engagements, est aussi néfaste que trop peu.

Pourquoi prendre du temps pour soi est si difficile ?

Si prendre du temps pour soi est si bénéfique, pourquoi est-ce que les gens ne le font pas ?

1. Parce qu'on pense être important

Plus nous sommes occupés, plus nous semblons importants pour nous-mêmes et, nous l'imaginons, pour les autres.

Ne pas être disponible pour nos amis et notre famille.

Ne pas pouvoir trouver le temps de voir le coucher du soleil (ou même de savoir que le soleil s'est couché).

Passer à toute vitesse sur nos obligations sans avoir le temps de respirer en pleine conscience, voilà ce qui est devenu le modèle d'une vie réussie.

Prenez Dick Wolf, le producteur exécutif de Law & Order et d'une demi-douzaine d'autres séries télévisées.

Il a confié un jour à un journaliste qu'il avait travaillé jusqu'à trente-quatre jours d'affilée, et qu'il était resté jusqu'à quatre ans sans prendre de vacances.

"Ce qui est effrayant", a-t-il expliqué, "c'est que j'ai perdu la capacité de m'éteindre, même le week-end, même lorsque je suis dans le Maine, où nous avons une maison de vacances loin de tout, et même si je n'ai rien à faire lorsque je suis là-bas."

Les gens pensent que plus ils sont importants, moins ils devraient avoir de temps.

Mais que penser du miliardaire Warren Buffet qui dit "Je peux acheter ce que je veux sauf le temps libre"

Ou au stoïcien Sénèque qui dit "S'agiter n'est pas une preuve de travail intense, c'est la preuve d'un esprit agité."

2. Parce qu'il est difficile de mesurer la productivité

Je l'ai déjà dit, mais je le rappelle : dans une usine, ou sur un chantier, il est facile de voir qui est le plus productif.

Mais dans des projets complexes et chez les travailleurs du savoir, c'est très difficile d'identifier qui est productif.

Alors plutôt que d'être productif, on copie le modèle des usines...

On tente aussi de paraître productif en faisant du présentéisme et des heures sup... en se montrant sur les messageries instantanées ou dans les réunions.

3. Parce que ça nous évite de réfléchir à d'autres sujets

Prendre du temps pour soi, c'est aussi s'exposer à nos pensées, nos erreurs passées et des sujets qui peuvent être difficiles à regarder en face.

Notre santé, la qualité de notre relation, des problèmes avec nos enfants, et j'en passe.

4. Parce que nous sommes accro

Le Workaholisme, ou l'addiction du travail, est bien réel.

On veut obtenir plus de promotions, des augmentations de salaire / chiffre d'affaires.

Comment savoir si vous êtes accro ? Voici quelques signes :

Obsession du travail : vous vous réveillez en pensant au travail, vous vous couchez en pensant au travail.

Difficulté à déconnecter : vous n'arrivez pas à prendre des pauses, vous mangez derrière votre ordinateur.

Négligence d'autres domaines de la vie : vous négligez votre cercle d'amis, votre vie de famille, vos loisirs, votre santé.

Tolérance accrue au travail : pour ressentir le même niveau de satisfaction ou d'accomplissement, vous devez atteindre des réussites professionnelles de plus en plus importantes.

Symptômes physiques et émotionnels : le stress chronique lié au travail peut entraîner des symptômes physiques tels que maux de tête, troubles du sommeil, fatigue constante.

Sans oublier les symptômes émotionnels tels que l'anxiété et la dépression.

5. Parce que la technologie nous enchaîne

La technologie qui nous promettait flexibilité et facilité, nous enchaîne à nos jobs en créant l'attente, auprès de nos clients, boss et partenaires, que nous serons toujours accessibles.

Sans oublier que l'idée de retrouver une montagne d'emails et des tâches au retour d'une déconnexion prolongée, rend la déconnexion douloureuse, voire impossible.

Quoi de mieux, pour paraître productif, que d'envoyer des e-mails en dehors des heures de travail ?

6. Parce que nous voyons le repos comme une absence de travail 

Imaginez deux sportifs : l'un se repose entre chaque entraînement, l'autre pas.

Qui va tenir le plus longtemps ? Vous connaissez la réponse. Alors pourquoi ne prenez-vous pas de pauses régulières ?

Ce n'est pas repos ou travail, mais repos et travail. 

Comment prendre du temps pour soi : 5 recommandations

Vous devez décider quelles sont vos priorités absolues et avoir le courage de dire non aux autres, avec plaisir, avec le sourire et sans hésitation. Et le moyen d'y parvenir est d'avoir un plus grand "oui" qui brûle à l'intérieur de soi - Stephen R Covey

Ce qui fonctionne pour vos priorités professionnelles, fonctionne pour prendre du temps pour soi.

Si vous voulez passer moins de temps derrière les écrans en soirée (par exemple), il vous faut une activité hors écran plus captivante (ou du moins plus importante) que les écrans...

Si vous voulez passer moins de temps au travail, il vous faut une passion, une relation, une activité plus intéressante que votre travail.

J'ai eu le même défi lorsque j'ai décidé d'arrêter l'alcool : j'ai dû remplacer cette activité (les soirées entre potes) par une autre aventure (mon business et la famille).

Dans un monde qui met le travail sur un piédestal, je ne pense pas qu'il soit possible de trouver du temps pour soi en forçant de ne pas travailler.

Voici mes recommandations.

1. Ne pas avoir d'attente avant 14 jours

Si vous êtes dans l'agitation depuis des années, les premières semaines où vous prendrez du temps pour vous... ne seront pas agréables.

Voyez ça comme une cure de désintoxication (je ne plaisante pas). 

C'est ce que j'ai ressenti quand j'ai décidé de réduire mon temps de travail et quitter les écrans en soirée.

Vous avez l'impression de passer à côté d'événement important (FOMO) ou de gâcher des ressources (du temps / de l'énergie).

Ne tombez pas dans le panneau : c'est votre ancien fonctionnement qui fait de la résistance.

D'ici à quelques jours, vous vous sentirez mieux lorsque vous ne serez pas au travail.

Pour vous aider dans votre cheminement, pensez à progresser avec une autre personne.

Engagez-vous auprès d'un ami et faites-vous des comptes-rendu hebdomadaires.

C'est ce que j'invite mes clients à faire sur l'académie de l'Organisologie.

Les retours sont positifs.

2. Trouver une activité hors écran

Nous avons survécu grâce à la bonne information.

Cette bonne information nous donnait un avantage pour l'obtention des ressources. Aujourd'hui, nous sommes câblés à chercher l'information.

Mais nos ancêtres n'étaient pas exposés à un tsunami quotidien d'information.

En bref : nous ne sommes pas faits, physiquement, pour résister à la tentation de l'information perpétuelle... ni à son traitement.

Par où passe l'information ? Vos écrans.

Ajoutez à ce premier constat, une armée d'ingénieurs qui cherchent à rendre leurs outils et applications le plus irrésistible possible (TikTok = Crack digital)... et vous obtenez un cocktail explosif anti-sommeil, anti-vie-sociale.

Je pourrais continuer des heures à vous parler des écrans, leur effet délétère sur la qualité de votre sommeil, mais il est parfois plus facile de comprendre le monde en observant celui-ci qu'en lisant des articles et des livres sur le sujet.

Partez de chez vous sans votre smartphone... et dans le métro, profitez-en pour regarder les gens autour de vous.

Nous sommes tous accros (moi le premier).

Solution ?

Trouvez une activité hors écran, de préférence captivante, à faire chez vous.

Pour ma part, c'est la pratique de la kettlebell.

3. Rejoindre un club

Pour augmenter votre engagement, et vos chances de rendre une activité captivante, associez-la aux autres.

Ne l'oublions pas. Nous sommes des animaux sociaux. 

Lorsque j'étais à Berlin (et ça fonctionne dans toutes les villes), j'utilisais l'application Meet up pour trouver des événements en lien avec ce que j'aime.

J'ai rejoint un club de badminton.

C'est peut-être le truc qu'il me manque le plus depuis que j'ai déménagé dans la nature.

4. Tester le JSE

JSE = Journée sans écran

Quand vous aurez progressé, tentez de passer une demi-journée sans écran, puis une journée complète.

Ce temps vous permettra de régénérer vos batteries, d'une manière bien plus efficace qu'en prenant des vacances, sans déconnecter de vos mails ou des réseaux sociaux.

Pour ma part, le dimanche est ma journée sans écran.

5. Installer et paramétrer cold turkey

Cold turkey m'aide à encadrer le temps que je passe derrière les écrans. Il verrouille mon ordinateur à 18h30.

Chaque heure il se verrouille 5 minutes afin de me faire réfléchir à la suite de ma journée... et revenir sur "le droit chemin" (mes tâches du jour) si j'ai dévié

Je me demande toujours ce que je faisais avant l'utilisation de cette application.

Elle incarne à merveille un principe pilier de l'Organisologie : le contexte avant la discipline.

Cold Turkey, une fois configuré, rejoint mon contexte numérique (je n'y pense plus) et me permet d'agir de la manière la plus efficace (derrière un écran) sans devoir utiliser ma volonté.

Du pain bénit, je vous dis !

J'ai fait un article ici.

Conclusion : prendre du temps, ça s'apprend

Pression sociale, addiction, habitude, ces éléments font que derrière l'envie de "simplement" prendre du temps pour soi, certaines forces à l'œuvre compliquent la concrétisation de cette idée.

Je termine sur une citation issue du livre Rest :

Le repos est comme le sexe ou le chant : tout le monde sait comment faire, mais avec un peu plus de compréhension, il est possible de grandement s'améliorer.

Si vous voulez en savoir plus sur la gestion de votre énergie, vous pouvez :

Rejoindre mon cours encore gratuit sur la formule pour avoir du PEPS ou lire les notes de lecture suivante :

Julien

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