Le 31 mars 2025, j'ai lancé le premier épisode de mon nouveau podcast Process Advantage. Il est disponible ici.
Je pense que chaque entrepreneur peut profiter de mon nouveau podcast mais aussi de créer son propre podcast (dès qu'il a un concept pertinent) et des raisons intrinsèques de le faire.
Dans cet article "Retour d'expérience" vous découvrirez :
- Les 3 raisons qui m'ont poussé à créer un podcast dans une économie de l'attention saturée
- Pourquoi j'ai choisi le sujet des processus (et les 2 autres concepts que j'ai laissé tombé)
- Comment créer un podcast : de l'idée à la publication (en évitant les erreurs que j'ai commise)
Pourquoi créer un podcast de plus en 2025 ?
Dimanche 23 mars, j'étais à la boulangerie du village avec ma femme et mon générateur de chaos. La voisine de table lit un journal. Un titre attire mon attention.
Ça parle de podcasts.
Je lis l'article en diagonale qui parle (entre autres) de la difficulté de faire connaître son podcast.
Mais aujourd'hui, dans une économie de l'attention saturée, sortir de la masse est difficile. Peu importe la plateforme, peu importe le canal.
Pourquoi ? Parce que dès que quelque chose est perçu comme facile (barrière à l'entrée basse), la concurrence est plus grande, et donc ça devient difficile.
Tout le monde équipé d'un smartphone peut créer du contenu. Donc infobésité.
Mais pour créer un podcast qui réuni deux personnes dans une même pièce ? C'est déjà un peu plus difficile.
Mais ce n'est de loin pas la seule raison pour laquelle j'ai décidé de créer un podcast (heureusement). Par contre, je mentionne ce modèle mental qui m'aide à mieux choisir : si ça semble facile, les concurrents seront nombreux. Ça deviendra plus difficile qu'une activité qui semble difficile.
Je pourrais aller plus loin : si tout le monde le fait, alors votre capacité à durer sera un bel avantage.
Bref...
Aujourd'hui, selon Neil Patel, il y a sur Terre 14 humains pour un site web et 1900 humains pour un podcast.
Mais en continuant cet article, j'ai réalisé que le journaliste avait utilisé un indicateur fréquent pour justifier et évaluer un podcast : le nombre d'écoutes.
Forcément, si vous voulez vivre de votre podcast en francophonie, il va falloir un sacré concept, et une sacrée production pour pouvoir espérer trouver des sponsors et en vivre.
Pour moi, ce qui compte avec ce podcast c'est :
- rencontrer des entrepreneurs / experts intéressants
- Créer du contenu hors écran
- Continuer de développer l'Organisologie en utilisant les processus pour faire un pont entre l'organisation individuelle et collective (je suis curieux et convaincu de l'utilité des processus pour les PME).
Avant d'en arriver sur le concept "Process Advantage", j'ai créé ces deux autres concepts qui ne verront jamais le jour.
Genèse du Concept : échecs et itérations
Il y a d'abord eu T.I.L.T : Trouver des Idées et Les Tester.
L'idée était de comprendre le processus créatif des entrepreneurs. Savoir quand ils persévèrent, savoir quand ils abandonnent. Savoir comment ils trouvent leurs idées.
Je n'ai pas donné suite car même si le nom / acronyme est bien, je pense qu'il est difficile pour un entrepreneur de se sentir légitime dans ce domaine. Disons que c'est la raison qui m'a fait renoncer à cette idée.
Le deuxième concept s'intitule RETEX : Retour d'expérience.
Je suis resté longtemps assis avec ce concept. Mais le nom n'est pas cool. Il fait très militaire. Et justement, c'est un concept connu par les militaires, pompiers, ambulanciers et force de l'ordre. Aussi par le management de certaines entreprises (REX / RETEX).
Le problème avec ce concept ? Il existe des centaines de podcasteurs qui vont aller interviewer un entrepreneur sur sa dernière réussite.
Mais ce que je n'aime pas avec ces concepts, c'est qu'0n nage dans le biais du survivant : les réussites disséquées sont souvent le résultat de la chance.
Néanmoins, je suis resté longtemps avec cette idée, car j'adore les retex. D'ailleurs, vous lisez un RETEX. Derrière un RETEX il y a l'idée suivante :
On n'apprend pas de notre expérience, mais de notre réflexion sur notre expérience.
J'ai failli partir avec RETEX. Jusqu'au jour où je suis tombé sur ce livre :
La naissance du « Process Advantage »
Dans le livre "A World Without Email", Cal Newporte mentionne le principe des processus.
Là, ça clique. Je réalise à quel point les processus peuvent donner un avantage incroyable à ceux qui arrivent à les mettre en place dans leur entreprise.
Je me réveille pour noter des idées qui me viennent sur un post-it.
- The deliberate process
- The process project
- The process experiment
Puis un jour, je vois le titre du livre "Oxygen Advantage" dans ma kindle. Et là ça fait tilt pour de bon.
Puis je discute avec David Nicolas des différents noms (RETEX, mais aussi process advantage).
David me dit qu'il y a un petit côté FOMO avec le terme Process Advantage. C'est noté.
Je reste quelque temps avec ce nom. J'en parle autour de moi. Puis je fais des recherches du mot processus dans mes notes.
Je tombe sur des citations révélatrices d'Edwards Deming, Andrew Grove et Eliyahu M. Goldratt (j'en parle dans l'introduction du podcast).
Je réfléchis à qui je veux servir dans 5 ans, ma semaine idéale, comment trouver des clients OU des invités sur mes podcasts. Ça me permet de basculer dans le monde des entreprises, en alimentant l'univers Organisologie que j'ai créé depuis des années.
Une partie de mon audience sera probablement intéressée par ce sujet. Et sinon ? Tant pis.
Après la réflexion, l'action
Thomas Despin c'est mon pote entrepreneur qui doit me supporter quand je vais mal et surtout quand je vais bien.
Je ne compte plus les fois où il m'a dit "Je n'en peux plus de t'entendre parler de ton podcast".
En fait, cette idée de relancer un podcast tournait dans mes neurones depuis plusieurs mois. Mais ce n'était pas le bon moment. La raison principale de cette attente ? Je n'étais pas convaincu personnellement par les précédents concepts. J'avais aussi d'autres priorités.
Je le dis souvent lors de mes interventions (ou en coaching), il y a une phrase magique que j'ai souvent utilisée quand je repensais à mon podcast :
"Pas maintenant"
Mais là, le moment est venu.
Créer son podcast : par où commencer ?
Si je veux atteindre un objectif pour la première fois, mon réflexe est de contacter des gens qui ont réalisé ce que je souhaite atteindre. La vie est trop courte pour faire des erreurs que d'autres ont déjà commises.
J'ai discuté avec David Nicolas, Bryan Umana et Etienne Bulidon. 3 podcasteurs que j'apprécie. Ils ont tous bien plus d'expérience que moi. Cerise sur le gâteau ? Je peux leur envoyé mes questions en faisant des audios en me baladant au bord de ma rivière.
Ce qui est revenu :
- Il faut se lancer et avancer. De ce côté, pas de problème, mon principe est "d'abord faire fonctionner puis améliorer".
- Mais aussi d'avoir quelques épisodes de réserve pour trouver son rythme avant d'annoncer son rythme. Très bonne recommandation.
- Ensuite David m'a dit que partir avec la vidéo me permettrait d'aller beaucoup plus vite.
Pourtant j'ai décidé de démarrer avec un podcast 100% audio.
Les idées que j'ai laissé tomber
Initialement, je voulais :
- Enregistrer mes podcasts au format vidéo.
J'ai changé d'avis : je préfère faire une année au format audio, trouver mon rythme, évaluer si ce projet me plait. Si je suis régulier, éventuellement ajouter de la complexité (la vidéo ajoute de la complexité avant, pendant, et après l'échange).
- Marcher dans la nature avec un drone qui nous suivait
Quelle idée ! J'ai rapidement laissé tomber cette idée sexy sur le papier : pas besoin d'être un Organisologue pour réaliser que cette idée va me coûter très cher en temps, argent, frustration, énergie.
- Faire uniquement du présentiel
Je cherche en priorité le présentiel. Mais si ce n'est pas possible pour mon invité, ce n'est pas possible.
Une fois ces conseils en poche, j'achète un livre.
Lire des bouts du livre : L'art du podcast
Je n'ai pas lu le livre en entier, mais quelques astuces m'ont permis de préciser le concept, réaliser qu'il me fallait déléguer la partie édition, et faire des pré-interviews.
Quand je lis des livres de type "comment atteindre ce résultat", je ne vais pas lire le livre en entier. Ça a tendance à me montrer tout ce qu'il faut gravir, parfois il est intéressant d'avoir suffisamment d'informations pour faire les prochains pas.
Je préfère lire le premier chapitre, faire, lire le deuxième chapitre, faire, etc. Au fil des chapitres, si je vois qu'une action fait partie d'un processus (elle sera répétée), je crée une checklist.
Création du concept du podcast - Le cercle des 4 points
Dans le livre de Noémie Gmür (L'art du podcast donc), le cercle des 4 points est intéressant.
L'idée est de définir :
- Qui je suis : Julien Gueniat, fondateur de l'Organisologie, entrepreneur
- Elles / eux : je m'adresse aux entrepreneurs de PME
- Quoi : Réfléchir et agir en mode processus permet de structurer les activités d'une entreprise afin d'être plus sereines et rentables.
- Pourquoi : Pour rencontrer des personnes inspirantes, approfondir mes connaissances, développer l'organisologie
Le format du podcast : format long.
Pourquoi ? Parce que j'écoute du format long. Parce que les processus demandent du temps. Parce que j'aime me poser.
Structure actuelle (qui changera)
- histoire personnelle
- processus global de l'entreprise
- processus spécifique
- organisation individuelle.
Mais je suis allé vite sur cette partie, car je peux toujours changer plus tard. Par contre j'ai plus de temps sur le nom et identité visuelle.
Identité visuelle du podcast
La première version de la vignette


J'ai fait appel à Manon pour m'aider à définir la vignette du podcast et des épisodes. Je voulais un lien avec mes illustrations et le bleu du site Organisologie.
Résultat :

Est-ce que ça va plaire ? Aucune idée.
Est-ce que je peux avancer avec ? Oui.
L'idée est qu'on commence tous avec des processus chaotiques (on ne sait pas qu'on utilise des process). Tout comme l'organisation : tout le monde s'organise. Mais l'efficacité d'un système d'organisation varie d'un individu à un autre. D'une entreprise à une autre.
Ensuite, on optimise nos processus pour passer au niveau supérieur (le cercle plein).
Un processus pour créer mon podcast Process Advantage
J'ai décidé de tourner 5 épisodes d'ici fin mars 2025. Au moment de publier cet article, 6 épisodes sont enregistrés. Deux sont terminés.
Pour m'aider à avancer, j'ai défini un objectif sur le nombre de personnes à contacter. Au début je voulais contacter 1 personne chaque jour, mais les efforts de démarrage étaient trop importants.
Au final j'ai décidé de lister 5 personnes à contacter chaque semaine, et je prenais 2 heures dans le semaine pour identifier les personnes pertinentes.
Cette partie "la personne" pertinente est difficile. Je galère encore un peu. Je me suis retrouvé à parler à des entrepreneurs qui n'étaient pas autant avancés qu'imaginé dans la notion des processus.
Donc depuis j'ai ajouté une nouvelle étape dans mon processus : la pré-interview. Un échange de 15 minutes pour voir si le courant passe et identifier si la personne a une expérience en lien avec les processus.
J'ai constaté d'autres problèmes que je vais résoudre dans les mois à venir. Mais une chose à la fois (j'en parle plus loin).
Ce processus est géré dans Workflowy. Il démarre de la manière suivante :


Préparer les questions
Pour m'aider à préparer mes questions, je demande à Perplexity (un moteur de recherche dopé à l'intelligence artificielle) de me lister toutes les interviews de mon invité. Puis j'ajoute les sources dans Notebook LM et lui demander de chercher les mentions du mot "processus".
Ensuite j'écoute un épisode en marchant, et envoyer les points qui m'intéressent dans mon Cerveau Numérique. Je retravaille ensuite les questions.
Pour le moment, je cherche encore la structure, mais ça va venir. Voici une structure que je veux prochainement essayer.
- 1. Brise-glace + contexte
- Peux-tu nous raconter ta première vraie galère en tant qu’entrepreneur ?
- Quelle est la décision la plus risquée que tu aies prise dans ton parcours pro ?
- 2. Déclencheur de transformation
- Y a-t-il eu un moment où tu t’es dit : “Il faut que je structure les choses” ? Qu’est-ce qui t’a poussé à ce déclic ?
- Comment ton rapport à l’organisation a-t-il évolué depuis le début ?
- 3. Le processus en détail
- Peux-tu décrire un processus que tu as mis en place et qui a vraiment tout changé dans ton entreprise ?
- Qu’est-ce qui a été plus dur que prévu dans la mise en place ? Et qu’est-ce qui t’a surpris positivement ?
- Comment tu t’es assuré que ton équipe suive vraiment ce process ?
- 4. Outils et méthodes
- Quels outils ou routines t’ont réellement fait gagner du temps ou de la sérénité ?
- Y a-t-il un “petit hack” que tu utilises au quotidien et que tu recommanderais à d’autres dirigeants ?
- 5. Retour d’expérience
- Si tu devais refaire ton parcours avec ce que tu sais aujourd’hui, que ferais-tu différemment côté organisation ?
- Quelle est la croyance que tu avais au début et qui s’est révélée complètement fausse ?
- 6. Clôture inspirante
- Qu’est-ce qui t’enthousiasme en ce moment dans ton entreprise ?
- Quel conseil donnerais-tu à un dirigeant de PME qui se sent “sous l’eau” aujourd’hui ?
Le matériel que j'utilise pour enregistrer mon podcast
Pour enregistrer le son, j'utilise un Zoom Podtrack P4 et deux micros Shure SM58. En back-up, je me replie sur deux micros cravates Sony ICD-TX660.
Mais ces outils sont là pour me donner de l'autonomie. Autrement je tente de louer un studio d'enregistrement.
Quand je pars pour un interview, je vais toujours prendre ce matériel avec moi, avec les questions sous format papier.
Ainsi, si pour un problème technique le studio n'est pas prêt, ou si le type de la technique est absent, je peux trouver une pièce pour faire l'enregistrement. La qualité sera moins bonne, mais on s'adapte.
Défis de l'enregistrement le jour J
Écrire et parler, c'est un autre délire. Poser des questions pour écouter et comprendre, plutôt qu'écouter pour répondre, c'est un métier.
Le métier de journaliste.
Donc pour le moment, je tente de faire de mon mieux pour suivre mon invité dans les questions qui semblent l'intéresser. Mais j'aime bien garder un œil sur ma trame (que j'imprime lors du jour de l'enregistrement).

Post-production
La post-production consiste à monter le fichier audio en supprimant les parties non pertinentes ou agaçantes. Je ne fais pas cette partie, c'est Pauline qui s'en charge.
Elle m'a aidé à créer l'identité sonore du podcast. Je lui ai envoyé le type d'électro que j'écoute et elle m'a fait une intro / outro qui colle.
Pour les tics verbaux, j'ai encore beaucoup de travail à réaliser.
- "très intéressant"
- "ouai"
- "ok"
C'est en réécoutant les fichiers audios et grâce à Pauline, que je perçois les tics de langage agaçants. D'abord faire fonctionner puis améliorer.
Il y a aussi la structure de l'échange à revoir.
Taux d'acceptation des invités
J'ai été positivement surpris par le taux d'acceptation des invités à qui je proposais de venir sur mon podcast. On parle d'un concept qui n'existait pas. Il n'y avait pas d'épisodes à présenter.
J'ai créé une page, avec le concept provisoire, la raison de ma démarche et la visibilité que je pouvais offrir. Au final, sur 15 personnes contactées, 10 ont accepté, 4 ont refusé et une personne est à relancer.
Si vous faites vos calculs, vous réalisez que j'ai cessé de contacter des personnes assez rapidement, car je ne voulais pas proposer un podcast dans 3 mois. Je demande aussi à mes invités s'ils ont un entrepreneur à me recommander en lien avec les processus.
Un contenu pilier à redistribuer
Le 3 mai 2024 j'avais sauvegardé cette image dans mon Cerveau Numérique. Elle montre le concept de contenu pilier (tel qu'un podcast comme Process Advantage).

L'idée est ensuite de redistribuer ce contenu. C'est du travail. Pour le moment j'expérimente avec Notebook LM, chat GPT, afin de m'aider à extraire des informations que je peux ensuite finaliser d'éditer.
L'idée est de publier sur Bilan Magazine, Linkedin, mon blog (dans un premier temps), puis de diffuser sur ma chaîne youtube dans une playliste dédiée au podcast.
Je montre comment extraire des informations de source précise, comme un podcast, en utilisant Notebook LM.
À terme le but est de déléguer cette partie, mais je cherche le bon format / processus avant de déléguer.
Plateforme d'hébergement : Ausha (et la surprise de dernière minute)
Pour héberger mon podcast, j'ai décidé d'utiliser Ausha. Plusieurs amis utilisent cette plateforme pour diffuser leurs podcasts sur différentes applications (Apple, Spotify, etc).
Je configure mon profil, j'insère le premier épisode, j'ajoute des chapitres à mon épisode. Tout est prêt.
Je suis toujours avec la version gratuite. J'insère le code HTML pour afficher mon podcast sur cette page. J'envoie le lien du premier épisode à 2-3 personnes. Je teste. Tout fonctionne.
Puis un ami me dit qu'il n'est pas disponible sur les plateformes populaires. Là je réalise qu'il faut que je passe à la version payante (normal).
Je paie. Et là ? Tout passe en erreur 404.
Mon podcast n'est plus disponible.

Et le support est en week-end.
Expérience client ? Pas top. Je paie et j'ai moins.
Je suis sûr qu'ils vont corriger le tir et que ça va bien se passer.
Avant de lancer un podcast
Je ne dis pas que ce sont des conseils à suivre. Mais des points de vigilances que l'on retrouve dans d'autres projets de ce type (la régularité fait la différence).
- Choisir un concept qui titille ses intérêts. On est lobotomisé dès l'âge de 4 ans (en Suisse) à se comparer aux autres, à faire des bonnes notes, à se comparer aux autres. Où est la capacité à suivre ses intérêts et se faire confiance ?
- Terminer les projets en cours. Je pense à ce podcast depuis un bon moment. Bien deux années je pense. Mais avant ça ? J'ai migré mon site web. J'ai lancé mon accompagnement. J'ai actualisé certaines formations. Bref, j'ai terminé certains projets.
- Penser en mode semaine : demandez-vous combien de temps vous avez, chaque semaine, pour ce podcast ? Si la réponse est 1h, alors peut-être qu'il faut revoir le périmètre de votre projet de podcast "interview".
- Accepter de faire des erreurs et avancer dans l'intertitude. Ça me rappelle un passage du livre "Thinking in systems"
Lorsque l'on ne sait pas, il ne faut ni bluffer ni se figer, mais apprendre. On apprend par l'expérimentation ou, comme l'a dit Buckminster Fuller, par l'essai et l'erreur, l'erreur, l'erreur. Dans un monde de systèmes complexes, il n'est pas approprié de foncer avec des directives rigides et inébranlables.
Maintenir le cap n'est une bonne idée que si l'on est sûr d'être sur la bonne voie. Prétendre que l'on contrôle la situation même si ce n'est pas le cas est une recette non seulement pour commettre des erreurs, mais aussi pour ne pas apprendre de ses erreurs. Pour apprendre, il convient de procéder par petites étapes, d'exercer un contrôle permanent et d'être prêt à changer de cap au fur et à mesure que l'on en apprend davantage sur la direction à prendre
Un podcast, une brique, une expérimentation
En avril 2021, sur les 2 millions de podcasts alors disponibles sur Apple Podcasts, 26% n’avaient publié qu’un seul seul épisode. Et seulement 36% en avaient sorti plus de 10.
En 2023, les statistiques du moteur de podcasts Listen Notes montraient que sur les 2,5 millions de podcasts disponibles, seuls 12% avaient diffusé un nouvel épisode. Source
À présent, je vais continuer. L'enjeu, avant de gagner en complexité (vidéo, etc) est de trouver mon rythme. Pas de pression. 1 épisode par mois pour commencer.
Est-ce suffisant pour se faire découvrir ? Non. Mais l'important n'est pas l'intensité, mais la direction et la régularité.
Le premier épisode est sorti le 31 mars 2025. Cliquez ici pour l'écouter. Et pensez à me laisser une note / un feedback.
Vous m'aidez à gagner en crédibilité pour inviter des entrepreneurs et experts brillants.