Le toyotisme est une forme d'organisation du travail.
Suite à la Deuxième Guerre mondiale, le japon doit relancer son économie. C’est dans ce contexte que l’ingénieur japonais Taiichi Ōno propose différents modèles afin d’optimiser et améliorer la productivité de l’entreprise Toyota.
Par la suite différentes entreprises reprendront les modèles avec plus ou moins de succès...
Différents modèles font partie du Toyotisme.
La méthode Kaizen
Ce modèle vise l'amélioration continue via des efforts réguliers qui demandent peu de ressources. C'est la technique des "petits pas".
La méthode kanban
La méthode kanban permet d'améliorer le flux des tâches à réaliser au quotidien. Initialement utilisée dans les entreprises de production, la méthode kanban a été reprise par les travailleurs du savoir au début des années 2000.
La méthode PDCA
La méthode PDCA ou La roue de deming n'est pas directement issu du toyotisme, bien que les principes d'itérations (visant l'amélioration sans fin) soient bien présents. J'ai utilisé ce modèle pour améliorer mon taux de conversion sur Organisologie.
Le juste-à-temps
Le juste-à-temps est une méthode d'organisation et de gestion de la production, propre au secteur de l'industrie, qui consiste à minimiser les stocks et les en-cours de fabrication.
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Le zéro défaut
La théorie zéro défaut consiste, théoriquement, à réaliser une action, une unique fois, de la manière la plus parfaite possible. Ceci dans le but de ne pas avoir à apporter des corrections ultérieures, synonymes de pertes d'efficacité.
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La méthode des 5s
La méthode 5S permet d'améliorer en permanence les conditions de travail et le temps de travail en assurant l'organisation, la propreté et la sécurité d'un plan de travail.
Critiques à l’encontre du Toyotisme
Dans un monde fini (ressources limitées) chercher la productivité à tout prix n’a pas de sens. Satoshi Kamata a écrit un livre (que je suis en train de lire 19 août 2019) intitulé Toyota. L’usine du désespoir.
Il explique l’augmentation sans fin de la cadence et l’endoctrinement au nom de l’esprit d’entreprise.
Je ferai une note de lecture ici… dans le futur. Mais le concept à garder à l’esprit est toujours le même : à quoi bon chercher la performance à tout prix?
N’est-ce pas plus appréciable de flâner… et de réapprendre à s’écouter? Je ne parle pas forcément des entreprises qui sont dépendantes d’un système, mais de l’individu, qui agile, peut se permettre de briser les conditionnements de la société.
Affaire à suivre…
Julien