You can’t change the people around you, but you can change the people around you (Vous ne pouvez pas changer les gens autour de vous, mais vous pouvez changer les gens autour de vous). - The minimalists
Vous avez bien lu. Et avant de vous expliquer le sens de cette phrase, je partagerai avec vous l’importance de réfléchir aux relations qui vous entourent.
Oui c'est froid, calculateur, mais bordel ça fait du bien de voir des personnes toxiques s'éloignées comme par "enchantement".
Aujourd’hui, je vous invite à réfléchir à l’organisation des gens qui gravitent autour de vous. C’est un sujet que je laisse souvent de côté, mais dans les lignes qui suivent, je fais une entorse à la règle. Pourquoi?
Souvent, des lecteurs me disent « quelle application utiliser pour avoir plus de temps? », « quel planificateur de tâches pour avancer rapidement sur un projet?», « quel objectif choisir pour bien commencer? »
Or, parfois, nous cherchons des outils pour éviter des sujets plus importants et moins simples: les relations.
- Comment avancer sur vos projets si vous vivez avec des gens qui ne vous soutiennent pas?
- Comment être discipliné face à des personnes qui ne cherchent qu’à profiter des plaisirs immédiats de la vie?
- Comment se lever plus tôt en dormant avec une personne qui snooze durant 1 heure?
- Comment gérer son temps face à des personnes qui se foutent de vos priorités?
Et je pense qu’une personne qui cherche à avancer plus rapidement sur ses projets et grandir devrait prendre le temps de considérer ses relations.
- Est-ce que la catégorie de personne avec qui je passe le plus de temps correspond à ce que j’attends d’une relation?
- Mais au fait… qu’ai-je envie d’une relation?
- Pourquoi suis-je avec une personne qui me fait sentir mal?
- Pourquoi depuis que je bosse avec ces personnes, ma productivité a chuté?
- Pourquoi est-ce que je passe autant de personnes avec des personnes qui m’apportent peu… et si peu de temps avec des personnes qui m’apportent tant?
Pour ma part, je l’ai fait (sans la méthode qui suit) lorsque j'avais une vingtaine d'années et que je souhaitais m’éloigner de personnes qui fumaient.
Récemment, j’ai eu beaucoup de temps pour penser. Et souvent, je me sens seul dans ces moments. Plutôt que de me distraire avec Netflix ou de m’entourer de gens qui ne me correspondent pas pour combler ce manque d’attention, j’ai profité de ce moment pour réfléchir à mes relations, cette fois en suivant la méthodologie qui suit.
Avant de suivre la méthode ensemble:
Quel est le problème avec la création des relations?
Souvent, on se met à faire des choses sans vraiment s’en rendre compte. Réfléchissez-y.
- On mange d’une certaine manière sans y réfléchir.
- On respire d’une certaine manière, sans y réfléchir.
- On dort d’une certaine manière… sans y penser à deux fois.
- On passe une vie à communiquer, parfois sans se rendre compte que l’on communique mal.
- On passe une vie à s’organiser sans se rendre compte que cela dessert nos intérêts.
Jusqu’à ce que cela nous pose problème (traduisez, jusqu’à ce que l’on souffre): on prend du poids, on dort mal, on n’arrive pas à communiquer nos attentes, on fait un surmenage professionnel (à force de vouloir trop s’organiser), etc.
Et pour les relations, c’est identique: les potes d’écoles deviennent des amis de sorties. Nos collègues deviennent des amis. Et il n’y a rien de mal à cela, mais parfois les relations se créent à notre insu. Sans particulièrement réfléchir à ce que l’on attend d’une relation.
C’est un peu comme choisir un domaine d’étude sans réfléchir à ce qui nous plait. Ou commencer un travail sans déterminer les raisons de ce choix.
Ou acheter des habits en fermant les yeux.
Et on passe beaucoup de temps avec ces personnes qui sont proches de nous.
Cela nous impact beaucoup… d’ailleurs, une hypothèse stipule que l’on est la moyenne des 5 personnes que l’on côtoie le plus souvent.
Réfléchissez à cela.
Je ne sais pas vraiment d’où vient cette affirmation (d’ailleurs si vous avez une source, je suis preneur), mais ce qui est certain, c’est que depuis que je suis ici à Bali (cela fait un mois) entouré de gens qui ne boivent pas, j’ai dû boire une ou deux bières.
Imaginez-vous entouré d’entrepreneurs.
Vous les écoutez parler.
Vous les entendez réfléchir à voix haute sur leur prochaine stratégie.
Vous découvrez de nouvelles manières de penser, des nouveaux mots.
Vous vous dites petit à petit, c’est possible, ils se sont presque tous plantés plusieurs fois avant de trouver ce qui fonctionne… Ils vous proposent même de vous aider.
Imaginez-vous entouré de personnes qui travaillent à temps partiel...
Dans un job passionnant qui leur permet de gagner plus que dans leur précédent job à temps plein et moins cool. Vous les écoutez, vous les fréquentez… et au bout de quelque temps vous vous dites « Mais ouais… pourquoi je me fais chiez à travailler dans un boulot à la con qui ne me plait pas du tout, à acheter des trucs dont je n’ai pas besoin… pour impressionner des inconnus»?
Imaginez-vous entouré de personnes qui sont sensibles à leur santé
Ils ont des kettlebells dans leur jardin, sous leur bureau, ils mangent une fois par jour, ils lisent, ils mangent sainement, ils font généralement attention à leur sommeil… Et lorsqu’ils vous servent un café, ils ne vous proposent même plus de sucre… parce qu’ils n’ont pas de sucre dans leur placard.
Ainsi, vous augmentez vos probabilités de devenir comme ces personnes. Mais l’inverse est aussi vrai:
Imaginez-vous avec des gens qui ne sont pas là où vous souhaitez vous rendre.
Des gens qui dénigrent leur santé au point de ne plus pouvoir péter sans se dévisser les lombaires. Des gens qui consomment aveuglément. Des gens scotchés sur leur réseau sociaux au point d'avoir l'attention d'une huitre (et j'insulte les huitres sur ce coup...) Des gens qui n’ont aucun objectif important et qui traversent leur vie, tels des somnambules.
Évidemment qu’ils vont se plaindre que les files d’attente sont trop longues.
De la météo et de ce que font les gens autour d'eux.
À quoi ressemblera votre vie dans cet environnement? Et si vous commencez à changer, à vous prendre en main… vont-ils vous soutenir? Vous connaissez la réponse.
Récemment, j’ai fait un voyage entouré de gens qui mangeaient mal (dans ma conception du truc) et devinez quoi? J’ai super bien mangé.
Je n’ai pas bu une goutte d’alcool et je n’ai pas craqué une seule fois.
Non, en fait je suis un gros menteur.
J’ai plus souvent mal mangé. Il est tellement plus facile de justifier un comportement quand une autre personne a le même comportement. Pourquoi? Car nous ne sommes plus seuls. Parce que la responsabilité se dilue. Vous voulez une preuve? Regardez cette vidéo
Il est difficile de faire différemment que les gens qui nous entourent. Cela demande plus de volonté. Et vous savez que la volonté est limitée. Donc… c’est qu’une question de TEMPS avant que l’on craque.
Ainsi s’entourer de gens qui ressemble à qui l’on souhaite devenir permet d’augmenter nos probabilités de devenir ce genre de personnes. Évidemment, il n’y a pas de garanties (si vous voulez des garanties dans la vie, achetez un grill pain). Et évidemment, il faut apporter quelque chose à la table de ces gens pour qu'ils vous cotoient.
Choisir délibérément ses relations permet de passer plus de temps de qualité avec les gens qui partagent des valeurs que l’on incarne (ou que l’on souhaite incarner).
Mais de plus, en se séparant de personnes qui n’incarnent pas nos valeurs ou qui nous freinent dans nos projets, ou qui suivent des vices que l’on souhaite éviter, on économise du temps et une quantité importante d’énergie.
On réduit également les probabilités d’avoir des comportements à risque.
Sans oublier que certaines personnes sont de vraies plaies à éviter à tout prix (manipulateurs, drama queen et consort).
Est-ce que vous embrasseriez un herpès?
Sénèque, affirme qu’il faut se méfier des vices. Ceux-ci sont contagieux. Ils se répandent rapidement et discrètement tel un virus. Epictètes est du même avis lorsqu’il dit "Passez du temps avec une personne malintentionnée et vous deviendrez malintentionné."
Il faut ainsi éviter les gens qui ne correspondent pas à nos valeurs comme nous éviterions d’embrasser une personne avec un bon gros herpès.
Pour terminer, et avant de passer à l’exercice de cet article, je tiens à souligner l’importance de faire de la place dans sa vie en s’éloignant des personnes qui ne correspondent pas, ou plus, à qui on souhaite devenir. Cela pique. Cela fait mal. On se sent seul un moment. Et c'est OK. Mais cet espace permet ensuite d’investir sur soi ou de créer de la place pour accueillir de nouvelles relations qui seront plus adéquates.
Savoir s'entourer - exercice
Cet exercice provient du livre "the minimalists". Un livre intéressant pour ceux qui veulent plus de temps et moins se prendre la tête.
1. Sur une feuille, listez dans la première colonne le nom des gens que vous connaissez
Vous pouvez télécharger le modèle que j'ai utilisé.
Amis, famille, clients, collègues, etc.
2. Déterminez la catégorie de la personne (dans la deuxième colonne)
- Primaire: votre conjoint, vos parents, un meilleur pote. Ce sont les caractères principaux du film de votre vie.
- Secondaire: ce sont des personnes importantes pour vous qui sont un peu moins significatives que les personnes primaires, et ceci pour une multitude de raisons. Par exemple, vos amis proches, les membres plus éloignés de votre famille, quelques bons collègues ou clients, etc.
- Périphérique: il s’agit des personnes qui gravitent dans votre vie: connaissances, collègue, membres de famille éloignés voisins, rencontres passées, etc.
3. Attribuez pour chaque personne l'une des significations suivantes (troisième colonne).
- Positif - La personne vous fait vous sentir bien et vous aide à grandir
- Neutre - La personne vous fait vous sentir bien, parfois, et parfois, elle vous fait vous sentir mal. Elle n’est pas spécialement enthousiaste à l’idée de vous voir grandir négatif - La personne vous fait vous sentir mal, elle vous fruste, vous casse et vous empêche de grandir (ou vous ralenti).
Je tiens à m’attarder sur l’élément « grandir ».
Dans un domaine professionnel, les novices ont tendance à rechercher le feed-back positif, alors que les pro recherchent le feed-back négatif. En s'inspirant de cet état d'esprit, je vous déconseille de vous séparer de personnes qui ont l’honnêteté de vous dire ce qu’elles pensent de vous et de vos réalisations. Il faut simplement faire la différence entre ce qui honnête / objectif dans un but d'aider et ce qui est malsain, méchant et destructeur dans un but de rabaisser.
Exemple:
- Ta page de vente n’est pas assez précise, trop longues, tes appels à l’action sont ennuyeux.
VS
- Pourquoi perdre du temps à vouloir vendre ton savoir? Il y a des gens meilleurs que toi qui le font déjà…
C’est important de s’entourer de gens qui vont pointer (et vous rappeler) vos faiblesses.
Prenez le temps pour attribuer une signification à côté de chaque nom.
4. À présent, calculez les taux suivants:
(En tant que mauvais calculateur j’ai utilisé ce site pour calculer le pourcentage)
- Pourcentage des relations périphériques
- Pourcentage des relations primaires
- Pourcentage des relations secondaires
- Pourcentage des relations positives
- Pourcentage des relations neutres
- Pourcentage des relations secondaires
Voici mes résultats:
- 48% relation périphérique
- 21% relation primaire
- 25% relation secondaire
- 60% relation positive
- 34% relation neutre
- 5% relation négative
J’étais sceptique en faisant l’exercice, (est-ce vraiment ça l'amitié?) mais cela m’a permis de réaliser que certaines personnes ne m’apportaient rien voir du négatif (quand même 40%). Je suis curieux d’avoir vos taux, si vous souhaitez les partager, les commentaires sont là pour ça.
5. Prendre les bonnes actions
- Avez-vous des personnes primaire ou secondaire qui ont un effet neutre ou négatif sur vous? Oui? Souhaitez-vous améliorer cela? Oui? Comment changer cela?
Gardez à l’esprit que l’on ne peut rarement changer le comportement d’une personne (et cela commence par se changer soi-même), mais on peut changer les personnes qui gravitent autour de nous. Voici le sens de la première phrase de cet article
(You can’t change the people around you, but you can change the people around you)
- Ensuite, est-ce que vous avez des personnes primaires & secondaires positives avec lesquelles vous passez peu de temps? Comment passer plus de temps avec ces personnes?
- Puis, souhaitez-vous vous être plus proches de certaines personnes périphériques positives? Lesquelles? Quelles actions prendre pour y parvenir?
Vous pouvez inscrire ces actions dans l’Agenda BLOC (une partie hebdomadaire est prévue pour cela) ou dans un planificateur de tâches numérique.
Vous pouvez investir du temps sur vos relations dans l’ordre suivant:
- Relations primaires (ou que vous souhaitez améliorer),
- Relations périphériques (qui doivent rejoindre les primaires ou les secondaires)
- Les secondaires positives (ou que l’on souhaite améliorer)
- Les périphériques positives (ou que l’on souhaite améliorer)
- Les autres relations (neutre / négative) peuvent être délaissées.
Si vous n’avez jamais fait l’exercice, cela peut être étrange, mais rappelez-vous pourquoi vous le faites: pour avoir plus de temps pour vous, économiser des ressources et vous entourer de personnes qui vont vous aider à vous améliorer.
- La plus grosse réalisation concerne probablement les personnes de type neutres ou négatives que vous ne voulez pas « sauver ». Dans ce cas, que se passerait-il dans votre vie si vous vous en sépariez? Demandez-vous le prix à payer de rester avec des personnes qui ne vous importent rien de bon?
Comment faire entrer de nouvelles personnes dans votre vie?
Pour faire simple, je dirai qu’il faut:
- Aller parler à de nouvelles personnes
- Apprendre à ne pas anticiper sur comment l’interaction va se passer
- Continuellement travailler sur soi
Note: souvent des barrières se trouvent à l’entrée des personnes qui se trouvent là où vous souhaitez aller. Pas forcément des barrières physiques.... mais les personnes vous disent qu’elles n’ont pas le temps. Ou alors il faut payer pour rejoindre un groupe, etc. Soyez persévérant.
Mais ce qui est également important c’est de savoir ce que l’on souhaite:
De quoi ai-je envie dans mes relations?
- J’ai envie de relation qui me stimule mentalement.
- Des relations qui me plongent dans mes pensées.
- Des gens authentiques, qui savent ce qu’ils veulent et qui se battent pour obtenir ce qu’ils souhaitent.
- Des gens responsables et sains.
Que font-ils dans la vie ? Quel est leur lifestyle?
Ils vivent en gardant en tête que le temps a plus de valeur que l’argent. Ils lisent beaucoup, s’instruisent et créent. Ils ne cherchent pas à atteindre des choses qui sont en dehors de leur contrôle. Ils sont calmes et tranquilles.
Qu’est-ce qui ne doit pas se passer dans cette relation?
Je ne souhaite pas m’entourer de gens inquiets et anxieux, je ne souhaite pas m’entourer de gens qui recherchent constamment l’attention. Je ne veux pas de gens qui ne se respectent pas. Je ne veux pas d'accro à le technologie.
Que dois-je faire pour attirer ces gens?
Je veux travailler sur moi, investir sur moi, écrire et partager ma vision, augmenter ma visibilité, je veux apprendre à m’aimer pour mes forces et mes faiblesses (et me le rappeler régulièrement). Je veux savoir comment je suis seul et chercher à maintenir cet état lorsque je suis en groupe.
Bonus: vous pouvez également avoir cette réflexion avec le monde professionnel pour qui vous travaillez: avec qui souhaitez-vous travailler?
- Don’t pick a job, pick a boss (ne choisissez pas un job, choisissez un patron). Je pense que c’est de plus en plus vrai.
- Don’t pick a contract, pick a client. Cela fonctionne bien aussi.
Cet exercice vous permettra de filtrer plus rapidement les personnes que vous souhaitez faire rentrer dans votre vie… ou pas. Dernier exemple en date: je rencontre une personne à Bali, on commence à discuter, cette personne me dit que les 4 derniers jours elle a fait la fête (en me montrant le tatouage qu’elle a fait en étant bourrée).
Je ne pose pas un jugement de valeur sur cette personne (est-ce une bonne personne? Une mauvaise personne?) c’est simplement que je ne souhaite pas m’entourer des personnes ayant ce genre de comportement.
Peut-être qu’à présent vous vous demandez comment annoncer à certaines relations que vous ne souhaitez plus les voir…
- Pour certaines personnes, le simple fait de ne plus alimenter une relation permet de voir ces personnes se détacher de vous.
- Pour d’autres, il faudra l’annoncer…
Comment l’annoncer? J’en parlerai peut-être dans la prochaine newsletter… mais pour le moment je vous laisserai avec une pensée de Sénèque: Plus un homme est mauvais, et moins il sera capable d’écouter une critique constructive.
Qu’en pensez-vous?
Merci pour votre attention
Julien
Merci pour cet article mais pourquoi dis tu que les personnes qui sont sensibles à leur santé mangent une fois par jour ?
Salut @jean !
Merci pour ton retour, c’est pour lancer le débat 🙂 Perso je mange une fois par jour et je suis sensible à ma santé. Mais cela ne veut pas dire que manger 3 fois par jour est dangereux pour la santé. Tout comme je préconise l’utilisation de Kettlebell, mais la natation doit être tout autant bon pour sa santé 🙂
Qu’en penses-tu?
Julien
En fouillant un peu j’ai vu que tu pratiques le “Warrior Diet” qui semble s’adresser aux personnes voulant maigrir ou ayant des pertes d’énergie pendant la journée à cause de la digestion. Je ne suis concerné que par le deuxième point et je suis très attaché au restaurant d’entreprise convivial et de bonne qualité de mon employeur donc je ne retiendrai personnellement pas cette idée.
En revanche j’ai eu l’occasion de pratiquer ponctuellement le “jeûne séquentiel”, qui consiste à sauter un repas et oui cela peut aider si les autres repas étaient copieux.
J’ai découvert avec intérêt sur ce site l’existence des Kettlebells. Une idée d’article intéressante serait de proposer une routine de musculation de base (par exemple trois séances de 30 minutes par semaine) pour débutants.
Pouvoir pratiquer chez soi de manière efficace avec du matériel simple et peu encombrant est appréciable car les salles de musculation sont souvent chères et éloignées.
Il semblerait que l’auteur de la moyenne des cinq personnes soit dans cette page :
https://medium.com/@Celisiane/regardez-autour-de-vous-vous-%C3%AAtes-la-moyenne-des-5-personnes-les-plus-proches-de-vous-4b54c0d9b97f
Il s’agit du “père” du coaching moderne…
Bonjour, donc si je comprends bien si nos relations primaires sont neutres ou négatives, de ton point de vue cela vaut quand même le coup de leur accorder notre temps ?
Salut @julien !
J’aime beaucoup cette citation des Minimalists, j’en parle autour de moi depuis que je la connais. D’abord la réaction « euh… » et quand j’explique ensuite je sens souvent dans l’attitude un « c’est pas pour moi ». Dommage.
« Et il n’y a rien de mal à cela, mais parfois les relations se créent à notre insu. »
Surtout si l’on prend en compte les relations familiales et tout le contexte qui va avec : c’est comme si on était éduqué pour accepter le fait que nos relations, c’est celles qui nous tombent dessus depuis qu’on est gosse.
Les relations nous façonne comme d’autres choses, j’en avais parlé dans un article : on ne se rend pas compte à quel point ce à quoi on est confronté nous façonne, qu’on ait choisi de s’y confronter ou non.
D’une façon ou d’une autre, qu’on le veuille où non, on est impacté par notre environnement au sens large, ce à quoi on est confronté. Donc mieux vaut se pencher dessus et voir comment on peut s’aider de ça pour favoriser ce que l’on souhaite.
On a tous des leviers à notre disposition pour y arriver, même si oui comme souvent, certains on plus de « moyens » que d’autres à leur portée. Après, il faut se rappeler qu’on a souvent plus de choix qu’on ne le pense… Et être au clair sur nos priorités, valeurs, sur ce qui est important pour nous.
« Il est tellement plus facile de justifier un comportement quand une autre personne a le même comportement. »
Je pense que la notion de besoin d’acceptation/intégration entre en jeu. On sait à quel point l’environnement favorise (en positif ou négatif) nos comportements.
Dans un environnement défavorable pour avoir un comportement favorable, on doit agir à contre-courant. Cela demande forcément plus de ressources qu’on n’a pas forcément (on peut être fatigué, etc.).
Et de toute façon, on a un quota de volonté, donc plus la journée passe, plus ça devient un challenge.
Alors, mieux vaut soit s’éloigner de l’environnement, le transformer ou décider ce sur quoi on va craquer, et ce sur quoi on va résister.
Le rappel de l’exercice me fait penser au fait que l’on nous pousse à croire que beaucoup de gens de notre entourage sont au même plan : les « amis » des réseaux sociaux. (un dévoiement typique de mot, et y’en a tellement en ce moment…)
Petite précision pour la famille, le sujet est sensible : on n’est pas obligé de couper les ponts avec un ou plusieurs membres de famille négatifs. Mais on peut faire de son mieux pour limiter au maximum les interactions… Et cela peut devenir un exercice intéressant de voir combien de temps on tient notre comportement « habituel » quand on passe du temps avec ces personnes.
@aurelie : la façon dont j’ai compris l’exercice, c’est au contraire de faire en sorte dans l’idéal que l’ensemble des relations primaires soient positives et les secondaires aussi. Et d’écarter au maximum le plus loin possible dans les degrés de relations les relations neutres/négatives.
Quant à savoir si “cela vaut le coup” de leur accorder du temps : toi seule est en mesure de le déterminer en fonction de chaque personne que tu qualifies de neutre/négative. Cela n’a pas à être tout ou rien 😉
Excellente fin de semaine 🙂