Perfectionnisme: 7 stratégies pour en finir pour de bon [1/3]

Une nouvelle personnalité rejoint l'équipe: le perfectologue. Vous le découvrirez au fil des articles...

Rêver grand.
Quitte à commencer, à changer, autant le faire pour un objectif hors norme.

On dit souvent que le plus dur, c’est de commencer. Enfiler les paires de chaussures pour aller courir. Commencer à lire un livre. Commencer à bloguer. Commencer un business.

Mais combien de blogs sont morts après 3 articles?
Combien de livres inachevés jonchent votre bibliothèque ou votre kindle?
Combien de chaussures de course ont été portées une fois?

Commencer, c’est important.
Mais commencer ne compte pas.
Ce qui compte, c’est de terminer.

Attention… peut-être qu’à ce stade, certains d’entre vous se disent “Oui, commencer et terminer parfaitement. Être le meilleur. Être remarquable. »

Car ce genre de pensées alimentent le perfectionnisme (je vous en parle plus loin. Plus en détail).

Si vous êtes anxieux à l’idée de commencer un projet sans avoir toutes les cartes en main… (par exemple, vous cherchez la formation parfaite à suivre, le conseil génial pour changer votre manière de vous organiser, le meilleur appareil photo pour commencer à faire de la photo, le meilleur équipement de sport pour vous mettre au sport, le thème de blog le plus adéquat pour publier votre premier article)

Si vous êtes fatigué d’abandonner vos projets ou de vous perdre dans des activités qui n’ont pas de lien direct avec ce que vous devriez faire…

Cet article vous aidera.... 

Avant cela, une question.

Êtes-vous un perfectionniste?

C’est simple, si en lisant les 7 stratégies illogiques qui suivent, beaucoup de points résonnent avec vous… il y a de fortes chances que le perfectionnisme vous concerne. Avant d’aborder la première stratégie:

Définition du perfectionnisme

Le perfectionnisme est la disposition à ne tolérer aucune imperfection.

Cette intolérance pousse le perfectionniste à abandonner (dès que les plans changent) ou à repousser des tâches qui pourraient l’amener dans une situation qu’il ne contrôle pas. C’est pour cette raison que les perfectionnistes abandonnent dès que la réalité ne colle pas à leur plan.


Par exemple, si je veux me lever tous les matins pour attraper le soleil, je vais peut-être tenir 3 jours, ne pas réussir au 4e et abandonner au 5e.

Si je parle du perfectionnisme sur Organisologie.com, c’est qu’un système organisationnel est rarement parfait vu qu’il s’adapte à une réalité qui est toujours en mouvement. Vouloir un système d’organisation parfait, c’est courir après un St-Graal qui n’existe que dans les livres.

Je tiens à souligner l’importance de comprendre le perfectionnisme pour réussir à le dompter, mais également pour pouvoir utiliser des techniques afin de commencer plus facilement et surtout, d’accepter l’idée que ce qui compte, c’est de terminer.

2 Fausses solutions pour résoudre le perfectionnisme

#1 L’une des fausses solutions les plus courantes que les perfectionnistes mettent en place (et qui fait que ce comportement est si difficile à changer) est qu’ils se plongent dans des activités compensatoires (des nobles obstacles ou des activités cachées) qui leur permettent d’obtenir de la récompense.

Car se mentir à soi-même est difficile et est assez douloureux pour l’ego. Premièrement, le perfectionniste commence rarement (vous verrez pourquoi plus loin). Quand il commence, il abandonne souvent. À force, il ne peut plus abandonner (pression personnelle, pression sociale), mais il ne terminera pas son objectif. Il avancera sur d’autres activités:

le perfectionniste fuie

Grâce à ces activités compensatoires, le perfectionniste entretien son estime personnelle et peut continuer à avancer sans devoir atteindre le résultat (qui serait trop imparfait par rapport à son idée initiale parfaite). Si vous vous demandez de quoi je parle avec les activités compensatoires, celles-ci seront traitées dans la stratégie 5.

#2 Une autre fausse solution utilisée par les perfectionnistes:

Croire que le problème est en dehors de soi et que ça ira mieux sur le prochain objectif, le prochain projet.

Comme la personne qui tombe toujours sur de mauvaises relations, ou qui n’arrive jamais à rester fidèle… ou qui n’arrive pas à rester plus de 4 mois en couple… ou le manager qui se surprend de voir les gens rester dans son équipe 6 mois, puis de les voir partir… et qui plutôt que de se remettre en question, repousse la faute sur l’autre  (il ne s’agit pas toujours d’une personne, mais aussi des éléments, du destin, du contexte, du marché, etc.).

Les 7 stratégies qui suivent sont Illogiques. Paradoxales:

comment venir à bout de la perfection

Elles ne se basent pas sur le bon sens.

Le bon sens fonctionne souvent, mais dans le cas du perfectionnisme, il est important d’être stratégique. Illogique. Paradoxale.

Les différentes lectures que j’ai menées sur le sujet m’ont souvent fait penser au thérapeute bref (celui qui base son approche, ou une partie de celle-ci, sur la systémique) et qui obtient des résultats rapides là où des dizaines de consultants / coachs ont cherché à comprendre pourquoi un comportement est observable.

Je tiens à le dire tout de suite, avec moi on ne part pas dans la recherche du problème dans l’individu. On se base sur des stratégies à appliquer rapidement tout en observant concrètement les comportements que l’on souhaite voir changer

Pourquoi? Car une multitude de causes peuvent provoquer un comportement X chez une personne. Il est souvent plus facile de tester différentes actions sur cette personne (ou son environnement) et de voir si ses comportements changent dans la bonne direction, que de chercher la cause (ou l’ensemble de causes).

Les signes d’un collègue perfectionniste:

Dans l’exemple d’un patron perfectionniste, on ne cherchera pas où cette manie est née (est-ce son papa qui lui disait d’être parfait? de toujours vouloir mieux? Est-ce sa maman qui allait au lit maquillée? Bref, on s’en fout). On cherchera à réduire ce qui dérange. 

À savoir:

  • Aucun signe de reconnaissance

  • Des dizaines de projets en chantier (qui commencent et qui ne se terminent jamais)

  • Une aversion au fun (il faut que j’en bave pour que cela compte)

  • Toujours d’autres priorités à réaliser avant ce qui devrait être fait…

  • Une tendance à mettre la faute de son retard sur une personne / un événement externe.

  • Quelque chose doit être fait avant de pouvoir lancer un projet… par exemple: tant que l’on a pas les bonnes compétences, on ne peut pas lancer ce projet. 

Vous découvrirez plus loin les formes de phrases qui vous informent que vous êtes en présence d’un perfectionniste (comme le « tant que »).

En travaillant sur la réduction où la suppression des comportements, vous pourrez rapidement savoir si ce que vous faites a l’effet voulu. Rien de pire que de se dire “j’aimerai bien qu’il me laisse plus d’autonomie et qu’il arrête de faire du micromanagement”. C’est quoi concrètement plus d’autonomie? C’est quoi concrètement moins de micromanagement?

Si le sujet vous intéresse, je vous renvoie à la lecture “Réussir à travailler avec presque tout le monde” de Lucy Gill.

Attention cependant que changer les gens est hors de votre zone de contrôle et qu’il faut parfois être patient tout en lâchant prise 

Perfectionnisme ou procrastination? 

La différence essentielle est que le perfectionniste commence (et abandonne… ou met le projet en pause) plus rapidement.

Le procrastinateur tarde à commencer, mais quand il s’y met, il finit (car de toute manière, il n’a plus vraiment d’options). Le procrastinateur ne rebroussera pas chemin lorsqu’il sera sur la dernière ligne droite, le perfectionniste pourrait bien nous faire une petite variante du genre 

Puis-je être un procrastinateur et un perfectionniste?
Certainement.

Si vous ne savez pas exactement dans quelle case vous inclure, dites-vous qu’en arrivant jusqu’ici, vous êtes certainement curieux d’en savoir plus et que peut-être… (je dis bien peut-être) une partie jubilera en découvrant ces stratégies illogiques, mais terriblement efficaces.

Alors qu’une autre partie de vous les trouvera horribles, cette partie, c’est votre petit côté perfectionniste.

Je tiens à noter que les stratégies proviennent du livre “Finish” de Jon Acuff. Certaines stratégies rejoignent ce que j’ai pu lire ailleurs. Dans ce cas, je vous le signalerai.

Recadrage du perfectionnisme et de son monde "parfait".

L’humain change de comportement quand sa perception de la réalité change. Milton Erickson travaillait beaucoup sur la réalité du patient. Ce qui est compliqué, c’est de changer d’action lorsqu’on n’est pas convaincu de la démarche. Il ne suffit pas de savoir que quelque chose est juste pour changer. Il est important d’y croire. On sait que fumer tue. Les fumeurs le savent aussi.

Un exemple de changement par le recadrage. Il vous est impensable de porter sur vous un kit “bouche-trou” (pansements d’urgence pour arrêter des hémorragies importantes, comme une artère perforée) jusqu’au jour où vous êtes confronté à un type qui se vide de son sang (et que vous ne pouvez rien faire). Ce genre d’expérience “recadrante” fait qu’ensuite, il est tout naturel de sortir de chez vous avec votre kit bouche trou.

Plus simplement, une expérience recadrante peut-être la découverte du temps passé sur votre smartphone par jour (notamment avec l’application RealzD ou quality time) et de constater que vous êtes à 4 heures.

Mais chacun réagit différemment face à des expériences. Certains soldats reviennent de la guerre et vivront des expériences post-traumatiques à vie, d’autres réussiront à rejoindre une vie normale.

Chacun est différent. Mais voici deux exemples qui m’ont permis de recadrer ma perception du perfectionnisme...

#1 Performance VS apprentissage

Je dis souvent qu’il est difficile d’apprendre et d'être performant. Soit on apprend, soit on performe. Lorsqu’on performe (c’est-à-dire que l’on réalise un mouvement, une action, une réflexion avec facilité tout en faisant mieux que la majorité des gens) on a déjà passé des heures à travailler ce mouvement.

Ce qui semble évident pour une personne expérimentée ne l’est pas pour un novice. Essayez de faire:

Et vous découvrirez que sous une apparente facilité se cachent des heures et des heures de pratiques (sans oublier le doute, les larmes, etc.).

Dans la vie, si vous voulez progresser, vous devez donc apprendre et donc accepter de réaliser des trucs imparfaits. Incomplets. Moches.

Et peut-être qu’un jour vous arriverez à être performant. Mais attention, quand je dis performant, je ne dis pas parfait.

Prenez l’exemple de mon bouquin: il y a probablement beaucoup de points à améliorer. La syntaxe, la grammaire, l’orthographe, le rythme.  Mais c’est également en acceptant de ne pas être au top que je m’offre la possibilité d’être différent. Et donc remarqué.

C’est également en acceptant de ne pas être parfait que j’ai pu délivrer ce livre en 151 heures.

#2 Mes décrochages me permettent de renforcer ma pratique

Souvent, dès que quelque chose ne se passe pas comme prévu, le perfectionniste va arrêter plutôt que de continuer en « boitant ». C’est la thématique de la prochaine stratégie.

À mes yeux, ces décrochages permettent de souligner les bénéfices d’une pratique qui se met en place. Je vous vois froncer les sourcils face à ma langue de bois, je m’explique:

Si je souhaite méditer tous les jours 20 min et qu’après quelques mois je décroche… je perdrais les bénéfices de ma pratique. Je serai moins calme, je serais plus facilement distrait. Je n’aurais plus ce moment dans la journée pour m’écouter.

Tout ça, je le vois quand j’arrête.

Pareil avec l’alimentation, je ne mange plus le matin, et en général je ne mange que le soir. 

Donc si je mange des (4) croissants à 9h, je réalise à nouveau les choix qui m’ont fait changer. Donc mes décrochages, mes écarts, me permettent de renforcer ma pratique. Et ce n’est que le début, car la stratégie 1 aborde ce point plus en détail:

Stratégie 1 - Penser au jour après la perfection

Un jour de perfectionnisme

“Une chose bien commencée est à demi achevée.”
- Suzanne Churchod

Mais notre très chère Suzanne a oublié que pour achever quelque chose, ce n’est pas se contenter du 90%. Ni du 99%. C’est un putain de 100%.

D'ailleurs, j'ai fait mes devoirs: Notre chère Suzanne a beaucoup écrit... mais elle n'a jamais publié:

Voici un extrait de wikipédia: 

"Passionnée d'écriture, elle ne publia guère de son vivant, mais l'ensemble de ses notes et réflexions sera édité à sa mort par M. Necker, en cinq importants volumes." (1)

Je mettrais ma main à couper que Suzanne était une sacrée perfectionniste!

Bon, donc, commencer un projet, eh bien… ce n’est pas beaucoup. Même si bien commencer reste important.

Je cite plutôt Plaute, qui dit “Il est plus facile de commencer que de finir”.

Pour le perfectionniste, le jour le plus compliqué après celui de se jeter à l’eau sans savoir exactement ce qu’il se passera… c’est le jour où effectivement, ces plans ne se déroulent pas comme prévu.

Le perfectionniste déteste cela, car une croyance se cache sous cette profonde aversion: si ce n’est pas parfait, abandonne.

Il est préférable d’abandonner quelque chose d’imparfait, que de continuer. Non? Le contrôle est plus élevé. Et je ne parle pas uniquement du résultat final, mais du chemin y menant.

Par exemple, si un dirigeant perfectionniste décide de piloter un projet de réorganisation, il y a de fortes chances qu'en cas de départ imprévus de la part de l'un de ces collaborateurs, il abandonne la totalité du projet.

3 concepts pour plonger dans la psychologie du perfectionniste:

1. Vous pouvez trébucher sur la ligne de départ et quand même gagner la course. 

Certes, c’est moche à voir, mais la victoire en sera d’autant plus spectaculaire. Vous pouvez même trébucher sur la ligne de départ, chuter en cours de route, rechuter, avoir des cloques, une crampe, le loup sur les cuisses et quand même gagner. La victoire en sera encore plus impressionnante (et savoureuse et inspirante).

2. Avancer imparfaitement est important. 

Et si vous ne savez pas encore le faire, vous allez y parvenir. Car aucun de mes projets ne s’est déroulé parfaitement selon mes plans. Si j’avais abandonné le jour où mes plans et la réalité s’étaient séparés, je n’aurai pas terminé beaucoup de mes projets.

Tenez par exemple, le livre. En cours de route j’ai demandé un coaching écriture à Sophie, la contentologue. Après le Skype qui a duré plusieurs heures… j’étais un peu abasourdie par tout ce que je ne savais pas (évidemment quand tu demandes des conseils à une pro et que tu n’as jamais appris à écrire, il faut s’attendre à ça). 

Je n’avais pas prévu ça dans mes plans (de revoir certains aspects, de me reposer des questions de fond, etc.) et si je n’avais pas été tolérant au fait de ne pas suivre mes plans, j’aurai stoppé.

Début 2018, je voulais me lever tous les jours avant le soleil. Est-ce que le plan se déroule parfaitement? Non. Est-ce je continue? Oui.

3. L’exact opposé du perfectionnisme n’est pas l’échec.

L’exact opposé, c’est l’action de terminer (qui explique cela à Suzanne?). Et le problème avec les perfectionnistes, c’est qu’ils n’accomplissent jamais.

Des objectifs parfaits

Cliquez pour m'agrandir...

Que penseriez-vous d’une personne qui vous dit qu’elle vient boire un café avec vous (pour la douzième fois) et qu’elle ne se pointe jamais au rendez-vous?

Est-ce que vous lui ferez confiance? Non évidemment, car vous vous basez sur les comportements des gens. Sur ce que vous voyez et non sur ce que vous entendez.

Le perfectionnisme provoque le même genre de rupture, en terme de confiance, mais avec soi-même. Petit à petit, à force de ne jamais terminer, le doute s’installe. 

En quittant suffisamment de fois, quitter n’est plus une possibilité, cela fait partie de l’identité du perfectionniste. Il sait avant de commencer qu’il va abandonner. Jésus!

Je terminerai sur l’aspect suivant: plus vous essayez d’être parfait, moins vous accomplirez.

Pourquoi cela ne sera jamais parfait?

1. On ne contrôle pas tout. En fait, selon le mouvement du stoïcisme, le seul élément que l’on contrôle totalement, c’est notre esprit. Tout le reste est hors contrôle. Si vous souhaitez construire une nouvelle maison, lancer un blog ou créer une entreprise, apprenez à accepter l’incontrôlable.

2. Parce qu’en temps que bon perfectionniste connecté, il y aura toujours une information que l’on n’aura pas reçu avant de commencer… mais en route. C’est qui chamboule les plans.

3. Parce que l’on est optimiste. C’est un problème… et on plonge directement dans la stratégie suivante, qui parle de l’optimisme et du problème très fréquent que les gens rencontrent lorsqu'il s'agit de planifier quelque chose. Lorsqu'il s'agit de se projeter dans le futur:

Biais de l'optimisme

La première partie de cet article est terminée. La deuxième partie de l'article est disponible ici.

Aimez-vous ce genre d'article? Êtes-vous un perfectionniste? Souhaitez-vous partager votre opinion sur le sujet? Les commentaires sont fait pour ça.

Merci pour votre attention.

J~

  • Excellent, cet article me parle beaucoup et repond à certaines de mes questions sur ce sujet, restées trop longtemps sans réponses. Merci

  • Hello Julien 🙂

    « Commencer, c’est important.
    Mais commencer ne compte pas.
    Ce qui compte, c’est de terminer. »

    Je dirai surtout que ce qui compte, c’est de persévérer, de poursuivre.

    Certaines choses n’ont pas de fin ; Pour d’autres, on se rendra compte que finalement ça ne nous convient pas (pourquoi vouloir continuer et terminer à tout prix alors ?) ; Pour d’autres encore, on ne parviendra pas à terminer.

    Selon moi c’est plus important de poursuivre dans une voie, d’aller de l’avant, et d’apprécier le chemin, que de terminer.

    « un système organisationnel est rarement parfait vu qu’il s’adapte à une réalité qui est toujours en mouvement »

    Tellement important de comprendre ça et de le prendre en compte.
    On change, nos paramètres changent, et rien n’est parfait.
    Mais on peut trouver un truc qui convient bien.

    « Dans la vie, si vous voulez progresser, vous devez donc apprendre et donc accepter de réaliser des trucs imparfaits. Incomplets. Moches. »

    C’est ce qui est difficile. Faire en voyant que ça pourrait être mieux mais qu’on n’y parvient pas, et continuer à faire même si on sait qu’il y a des chances qu’on ne parvienne pas au résultat escompté. Pour ma part, j’arrive à mieux lâcher-prise là-dessus en me rappelant « 20/80 » et de faire de mon mieux (dans le sens 4ème accord toltèque).

    « Le perfectionnisme provoque le même genre de rupture, en terme de confiance, mais avec soi-même. Petit à petit, à force de ne jamais terminer, le doute s’installe. »

    Beaucoup ne se rendent pas compte des effets néfastes provoqués par le fait de ne pas tenir ses engagements. Car que ce soit des engagements envers soi ou les autres, c’est toujours en totalité ou en partie envers soi de toute façon. Ça fait mal à l’estime de soi.

    Bravo pour les dessins 😉

    Excellente semaine à toi Julien !

  • Whaou, il y a du contenu ! C’est super 🙂
    Commencer est un obstacle qu’on considère souvent beaucoup plus que le perfectionnisme alors que les 2 sont tout aussi mortels !
    Je n’ai pas trop ce problème du perfectionnisme depuis que j’ai commencé à passer à l’action quoi qu’il arrive et de ne pas arrêter les projets en cours de route.
    Par contre j’ai quelques amis qui vont recevoir le lien de ton article ! 😉

    Merci,
    Lucien

  • @vallois , merci pour ton message! Si cela t’a plu… attends de voir ce qui t’attends dans les prochains articles sur le sujet!

    @marine , merci pour ton commentaire, je vais rebondir sur cet aspect “C’est ce qui est difficile. Faire en voyant que ça pourrait être mieux mais qu’on n’y parvient pas, et continuer à faire même si on sait qu’il y a des chances qu’on ne parvienne pas au résultat escompté” -> c’est pour cette raison qu’il faut planifier le “moins mais mieux”, la non-perfection, le résultat moins bon. De cette manière quand tu y parviens, ce n’est pas un échec, mais une réussite: tu as réussi à suivre le plan.

    @lucien , plaisir de te voir ici! Je suis allé jeter un oeil à ton blog. Top. Comme disait Steve jobs “Real artists Ship”

    😉

    À bientôt.

  • Hello Julien,

    « c’est pour cette raison qu’il faut planifier le « moins mais mieux », la non-perfection, le résultat moins bon. De cette manière quand tu y parviens, ce n’est pas un échec, mais une réussite: tu as réussi à suivre le plan. »

    Pour moi le plan de plus en plus c’est faire de mon mieux, tout en pensant « 20/80 » ;
    Donc faire : quand tu fais, ce n’est pas un échec ; ce qui est un échec, c’est de ne pas faire (https://www.marine-katze.com/echec-est-illusion-existe-pas-perception/)
    Ce qui ne veut pas dire qu’il faut y aller comme un bourrin dans l’action dès que t’as l’idée de faire un truc. Comme pour beaucoup de choses, c’est une question d’équilibre à trouver entre les ressources minimum dont t’as besoin (les infos, compétences, etc.) et tes ressources à toi sur le moment (t’es plus ou moins en forme, t’as plus ou moins de temps) ; Voire oser reporter si c’est possible : ce n’est pas de la procrastination que de se dire « hum, je devais bosser sur ce truc là mais j’ai la grippe avec 40° de fièvre donc je ne le fais pas et je reporte à tel moment dans le futur où il y a de fortes chances que je sois dans un meilleur état pour faire ». Il faut savoir s’écouter soi (= se respecter), moins le rebelle (;) ). Et du coup faut parvenir à faire la distinction entre les deux.

    C’est un peu ton principe non ? On pond quelque chose même si on sait que c’est pas parfait mais au moins on l’a fait, on peut avancer ou analyser et affiner ensuite si besoin.

    Bon week-end 🙂
    @+

  • Je viens de me rendre compte à la lecture de cette page que je suis un HYPER perfectionniste. J’en ai la gorge serrée.
    Je vais aller lire la suite afin de mieux me rendre compte de l’étendue des dégâts.

    Tu sais, tu fais entrer un peu plus de bonheur dans ma vie depuis que j’ai acheté ton livre et commencé à étudier l’Organisologie. Je suis très content de t’avoir rencontré, Julien !

  • Salut @djeybei !

    Tu sais quoi? Au moins tu t’en es rendu compte. Certains traversent une vie de perfectionniste sans la moindre suspicion. Haha!

    Courage, les prochains articles sont là pour t’aider.

    Julien

  • Philippe dit :

    Bonjour Julien,
    Mais bazar de moine : mais c’est que je suis un putain de perfectionniste !
    Je pars vite lire la suite. Je suis fan, fan, fan
    a bientôt

  • Je me reconnais bien dans ton article… je savais que je suis une perfectionniste, mais là ca aide à prendre conscience des difficultés que ça engendre avec un objectif et comment y remédier. Par contre à un moment tu parles aussi qu’on peut aussi être procrastinateur, mais je ne vois pas trop comment distinguer les deux et du coup s’il y a des stratégies pour pallier aux 2.

  • Salut @agnes !
    Merci pour ton retour. Est-ce que cet article t’a aidé à en finir avec le perfectionnisme? 😀

    Concernant la différence entre procrastinateur et perfectionniste:

    – Je pense que la procrastination est une tendance humaine qui se trouve en chacun de nous. Alors que Le perfectionniste pas. Mais maintenant il faudrait que je réfléchisse un peu plus longtemps à la question.

    Merci de l’avoir posée 😉 Je vais en informer ma communauté ^^

  • Hahaha!

    On est tous plus ou moins perfectionnistes dans certains domaines de notre vie.
    Mais l’idée est de le reconnaître et d’avancer (au final le perfectionniste est bcp lié à des peurs sociales).

    J

  • Fatimata dit :

    Une claque cet article. J’ai enfin compris ce qui clochait et m’empêcher d’avancer dans mes projets… Etre perfectionnisme au final il y a plus de côtés négatifs que positifs.

    La citation de O. Wilde qui dit : “il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrir dans les étoiles” est de ce fait un mauvais point d’ancrage pour nous les perfectionnistes.
    La citation la plus appropriée serait : “Commencer, c’est important. Mais commencer ne compte pas. Ce qui compte, c’est de terminer. ”

    Merci Julien infiniment pour cet article de qualité intergalactique 🙂

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