La méthode Zettelkasten pour une prise de note intelligente

Pas besoin d'être un journaliste, un étudiant, un blogueur ou un écrivain pour bénéficier de la méthode de prise de note "Zettelkasten" que vous êtes sur le point de découvrir... car tout le monde écrit.

Prendre des notes utiles dès aujourd'hui vous aidera à avoir : 

  • des idées pour vos écrits,
  • des solutions insoupçonnées pour vos projets,
  • des arguments pour vos présentations.

Et cela fera de vous une personne enrichissante à côtoyer.

prise de note zettelkasten

Mais prendre des notes est une perte de temps ?!

C'est peut-être ce que vous vous dites. N'est-ce pas suffisant de souligner les passages importants d'un livre? De plier le coin des pages que l'on souhaite facilement retrouver? 

Il y a trois problèmes à cette pratique ancestrale trop souvent enseignée dans le monde académique: 

  1. Les notes dans le coin des marges ou les passages soulignés sont rarement relus et revus. Ils prennent la poussière.  Au final, vous privilégiez l'information qui est récente et accessible sur la première page de Google. Mais cette information n'est pas toujours la plus pertinente. Souvenez-vous de cette leçon: "une idée ou un fait n'a pas plus de valeur parce qu'il est facilement disponible" - Charles T. Munger
  2. Les idées restent dans leur contexte original (le livre X, le cours Y). Elles ne s'associent pas à d'autres informations provenant d'autres contextes, d'autres auteurs, d'autres époques. Vous passez à côté d'associations qui sont la base de la créativité. Comme disait Steve Job "Creativity is just connecting things. When you ask creative people how they did something, they feel a little guilty because they didn't really do it, they just saw something. It seemed obvious to them after a while". (La créativité consiste à connecter des choses entre-elles).
  3. Au moment de rédiger un rapport, de préparer une présentation, de développer un argumentaire, vous ne savez plus où chercher l'information. Cela ajoute de la friction au travail... ce qui mène à un mal bien connu de ceux qui doivent écrire: la procrastination.

Cette prise de note intelligente ne vous laissera jamais devant une feuille blanche

La page blanche - ou aujourd'hui, l'écran vide - est une incompréhension fondamentale - (Nassehi 2015)

La plupart du temps, on choisit un sujet puis on effectue des recherches sur celui-ci pour écrire, développer un rapport ou composer un dossier.

Cette manière de faire présuppose deux choses:

1. On sait ce qu'il faut chercher,

2. On sait combien de temps va prendre la tâche...

Mais la recherche est une découverte (et un apprentissage) avec un objectif flou... de plus on est mauvais à prédire le temps nécessaire à estimer une tâche (The planning fallacy - Kahneman 2013).

Quand il s'agit d'une tâche créative, c'est encore pire, car écrire (pour le coup) ne consiste pas que à faire danser vos doigts sur un clavier d'ordinateur, mais...

  • cela consiste à lire,
  • comprendre ce que vous lisez,
  • poser des questions au texte,
  • analyser celui-ci,
  • prendre les idées qui viennent compléter votre argumentaire,
  • structurer vos idées,
  • et rédiger.

Là vous comprenez que la lecture rapide ne sert pas à grand-chose (mis à part savoir si un livre mérite d'être lu ou tourner plus rapidement les pages d'un livre pour booster votre égo en faisant des compétitions).

Écrire est un ensemble de tâches qui sont difficiles à planifier. Et qui nécessitent différents types d'attention.

Pour réussir à bien écrire, nul besoin d'être un génie.

Il faut plutôt trouver le moyen d'avoir de la discipline personnelle quant à la tâche à réaliser et les notes à prendre.

En partant de la prise de note intelligente, selon la méthode Zettelkasten, vous créez une base de notes interconnectées qui formeront petit à petit un réseau. Dans ce réseau, des notes seront de plus en plus souvent citées.

Ces notes démontrent un intérêt qui vous pousse à réfléchir de plus en plus souvent sur ce sujet. Ces notes ouvriront des questions que vous chercherez à résoudre.

Ainsi, le jour où vous devrez écrire, vous ne vous trouverez pas devant une feuille blanche, mais devant une série de notes à structurer. Le travail est beaucoup moins impressionnant et beaucoup plus captivant. Car vous redécouvrirez des notes que vous avez peut-être oubliées.

Vous ferez des associations qui restaient invisibles dans votre cerveau. Vous questionnerez des suppositions que la plupart des gens ne questionnent pas (car celles-ci sont considérées comme juste).

Mais peut-être que vous vous dites...

N'est-ce pas suffisant d'utiliser la méthode Cornell, SQ29R ou d'autres modèles de prise de note?

C'est ce que je croyais quand je me suis intéressé au sujet. Mais les outils doivent être approchés de manière systémique

Un outil parfait dans un flux de travail incohérent ne vous permettra pas d'améliorer la valeur produite par le flux de travail.

Prenons l'histoire de la boite moderne de McLean.

McLean était un camionneur et possédait une entreprise de logistique. Il restait souvent bloqué dans le trafic, sur les autoroutes côtières des États-Unis. En voyant les bateaux, il eut une idée simple: le conteneur.

malcolm mclean

Il transforma le pétrolier militaire Ideal X (bateau utilisé durant la guerre) pour transporter 58 conteneurs maritimes. Plutôt que de charger les camions sur le bateau, il créa des conteneurs qui peuvent être chargés et déchargés sur les camions.

Son idée était bonne. Mais mis à part quelques marins expérimentés, la plupart des propriétaires de bateaux n'arrivaient pas à charger les conteneurs ou à optimiser la place sur ceux-ci. Et donc... la valeur ajouté du conteneur maritime (qui permettait d'économiser beaucoup de place) ne fut pas exploitée.

McLean prit de la distance.

Et il imagina le déplacement du conteneur, du début à la fin. Le but du flux est d'amener des biens d'un point A à un point B. En faisant cet exercice, il identifia des contraintes qui se trouvaient sur le chemin des conteneurs maritimes.

À la suite de cette réflexion, il fit modifier certains ports, certains camions, certains quais de déchargement dans les usines. Et c'est en restructurant tout le flux de travail que le potentiel du conteneur fût libéré.

Le concept est similaire avec les modèles de prise de note que vous utilisez. 

Les modèles populaires sont utilisés lors de la prise de note sans restructurer la manière de stocker et réfléchir à vos notes.

L'idée est bonne, mais si vous ne modifiez pas toute votre manière de prendre des notes, aucun modèle ne vous aidera à augmenter la valeur ajoutée de vos notes.

Ceci dit... entrons dans le vif du sujet:

La méthode Zettelkasten expliquée

La suite de cet article est une note de lecture de l'excellent livre "How to take smart notes" (HTTSM plus loin dans le texte) de Sönke Ahrens.

Tout ce que vous devez savoir

Niklas Luhmann a inventé la méthode Zettelkasten. 

C'est un sociologiste allemand prolifique qui remarquait que ses notes non connectées n'étaient jamais passées en revue. À un moment il créa des liens entre ces notes afin d'extraire celles-ci de leur contexte d'origine.

En 30 ans, il publia 58 livres et plusieurs centaines d'articles. Même après sa mort, plusieurs livres ont été publiés sur différents sujets.

Sa devise était "ne jamais devoir se forcer à travailler"

Il avait toujours devant lui plusieurs ouvrages en cours qui lui permettaient de sauter d'un écrit à l'autre.

Il crée la méthode Zettelkasten pour favoriser les associations d'idées et la construction de ses argumentaires. Sa boîte devenait alors un partenaire de discussion et chaque nouvelle note augmentait la valeur de la qualité émergente sa boîte.

En lisant la méthode, vous vous direz peut-être "oh cette méthode est compliquée".

Dans ce cas, gardez à l'esprit ceci: d'abord faire fonctionner puis améliorer. Gardez le système simple est améliorez-le. Par exemple j'ai découvert cette méthode en août 2019... Au début je l'utilisais qu'avec des mots-clés. Puis j'ai ajouté des liens. Et je suis encore en train de l'améliorer dans mon logiciel Workflowy.

Toute amélioration est le fruit d'un changement, tout changement amène des insécurités et la plupart des insécurités provoquent des résistances émotionnelles (petit passage du livre "Theory of constraints de Eliyahu M. Goldratt, qui ne se trouve pas dans HTTSM)

Votre job est donc de commencer en toute simplicité. Car c'est bien connu, il est très difficile de construire des systèmes complexes fonctionnels du premier coup. 

Comment fonctionne la zettelkasten (slip-box)?

Luhman a deux boîtes.

1. Une première "boîte" qui contient les notes brèves (notes provisoires) qu'il prend lorsqu'il lit un ouvrage, le stylo à la main. Un calepin fait très bien l'affaire.

L'enjeu des notes provisoires est la vitesse de capture.

Je considère les soulignements que je prends sur ma liseuse (en y ajoutant parfois des notes) comme des notes provisoires.

2. Une deuxième boîte - la boîte principale - divisée en deux parties.

  • Les notes des références littéraires qui contiennent le modèle et le contexte d'origine de l'auteur constituent la première partie. Ce sont des résumés de ce que vous lisez. Une note de référence contient plusieurs idées.
  • Les notes permanentes constituent la deuxième partie des notes principales. Il s'agit de la zettelkasten (slip-box). Chaque note permanente est composée d'une information qui lui permet de construire la réponse à ses questions. Chaque note permanente est "connectable" à différentes autres notes permanentes. 

Quand Niklas lit, il cherche à comprendre le modèle et le contexte de l'auteur, il crée des notes provisoires et de références.

Ensuite, un peu plus tard (le jour même si possible), il crée des notes permanentes qu'il va classer dans sa slip-box.

Il ne copiait pas ce qu'il lisait, mais le reformulait avec ses propres mots et concepts.

Chaque carte avait une taille limitée ce qui l'incitait à développer son esprit de synthèse. Chaque carte contenait une idée, pas plus et était adressée à une personne qui était étrangère au sujet (écrire pour être compris par un enfant).

Il classait ensuite sa note dans la slip-box en lui attribuant un chiffre à la suite des notes déjà présentes. Si une note était relevante à une autre note, il classait celle-ci derrière cette note déjà existante en lui attribuant le chiffre + une lettre.

Cette numérotation n'est pas très utile si votre zettelkasten est numérique (mais je conserve le réflexe de le faire).

notes permanentes zettelkasten

Une fois ceci fait, il passait en revue sa boîte en cherchant à faire des liens relevants avec d'autres cartes présentes dans sa boîte.

Le dernier point consiste à créer un index. L'index pointe vers des cartes qui sont intéressantes. L'index change avec le temps et les recherches. 

Note perso: l'intérêt de l'index est de supprimer la structure hiérarchique de la plupart des outliners / logiciels de prise de note afin de ne pas constamment passer en revue les premières notes lorsqu'on classe une nouvelle note.
La méthode zettelkasten (flux)

Mon flux pour traiter mes notes (mis à jour le 22.06.2021)

Écrire un article étape par étape avec la méthode Zettelkasten.

(si votre but n'est pas l'écriture, scrollez un peu ;-))

Imaginez ne plus devoir vous gratter la tête devant une feuille vide. Imaginez avoir une multitude de sources à votre disposition pour créer votre contenu.

Vous voulez faire un podcast, vous sélectionnez une note et vous discutez de celle-ci. Parce que vous avez des références et des notes qui vous sont propres et qui ont été discutées, le travail est ridicule.

Pareil pour vos vidéos, vos écrits ou vos présentations. Vous avez déjà de la matière première et votre travail consiste à structurer ces notes et à compléter les trous dans votre argumentaire.

N'est-ce pas beaucoup plus FUN? N'est-ce pas plus enrichissant que de chaque fois repartir de zéro? Plutôt que de chercher dans Google ce que d'autres ont écrit... vous cherchez dans votre slip-box se qui se trouve déjà dedans... 

Voici 8 étapes pour écrire un article:

1. Créez des notes brèves

En lisant un stylo à la main, notez certains passages, mots ou questions qui émergent dans votre esprit. Cela vous permet de rester dans le flow. Continuez de lire. 

2. Créez des notes de référence littéraires

Écrivez dans ces notes ce que vous ne voulez pas oublier ou ce que vous pourrez utiliser pour vos écrits. Classez ces notes par auteurs. Luhman écrivait souvent ses cartes littéraires de la manière suivante: à la page X se trouve le concept / idée Y.

3. Tournez-vous vers votre slip-box et créez des notes permanentes

Créez votre note en vous demandant comment cette note peut préciser votre pensée existante.

4. Classez votre note permanente dans votre slip-box.

Demandez-vous où cette carte a le plus de pertinence par rapport à vos cartes existantes.
Faites des liens avec ce qui existe déjà. Éventuellement, créer un point dans votre index.
Le but n'est pas de tout connaître sur un sujet, mais de vous guider là où vos intérêts vous mènent. 

5. Pensez à l'intérieur de la boîte

Passez en revue vos notes, naviguez entre les différents liens, surprenez-vous à découvrir des notes auxquelles vous ne pensiez plus. Notez les questions que cela soulève. Cherchez de nouveaux livres.

6. Décidez du sujet de votre article

Voyez le travail déjà réalisé à ce stade. Après quelque temps, vous aurez des "clusters" de notes. 
Des notes sur lesquelles pointent beaucoup d'autres notes. Ce sont vos centres d'intérêt du moment, ce qui vous semble captivant, et parce que beaucoup de notes pointent dessus, il est facile de créer une structure en regroupant et organisant toutes ses notes.

7. Créez un brouillon

Ne copiez pas vos notes existantes, mais reformulez-les. Comme j'utilise mes notes pour écrire cet article, même si celles-ci existent déjà, je les reformule et ne les copie pas. Car l'angle et le contexte de cet article sont différents de ce que j'ai inscrit dans ma slip-box.

8. Éditez et corrigez votre manuscrit.

Quels logiciels utiliser pour une bonne prise de note?

Et déjà est-ce qu'il est préférable de prendre ses notes au format papier ou au format numérique?

C'est une bonne question, pour ma part, je prends mes notes provisoires au format papier / numérique (tout dépend si je lis sur ma liseuse ou sur un livre papier). Je tente de lire avec un stylo à la main. La friction est moindre que devoir saisir mon smartphone pour stocker des infos dans mon INBOX.

Selon une étude (qui n'est pas citée dans le livre HTTSM), écrire à la main favorise la mémorisation pour une seule raison: c'est plus lent d'écrire à la main qu'avec un clavier. Cette contrainte apparente force le preneur de notes à synthétiser ce qui est entendu ou lu. Sans oublier la fonction Copier / Coller qui n'incite pas le lecteur à s'approprier les connaissances qui se trouvent derrière les mots.

Tout le reste de mon flux de prise de note est réalisé dans Workflowy et j'en parle dans la formation Prise de notes utiles (pour ceux qui veulent aller plus loin, plus vite).

Nul besoin de faire compliqué, en résumé, ce que vous devez avoir pour votre prise de note:

1. Un lieu pour capturer vos notes / idées.

Un logiciel fait l'affaire. Mais en terme de vitesse, rien ne bat le crayon et le stylo. J'ai longtemps utilisé Workflowy. Je reteste l'utilisation du calepin et du crayon que je garde en main, lorsque je lis.

2. Un système de références littéraire

Vous pouvez utiliser le programme zotero.org ou Neooffice. Depuis peu, Roamresearch est également recommandé par l'auteur. D'autres personnes recommandent le programme Obsidian.

Comme vous l'avez compris... vous avez le choix. Inscrivez les références bibliographiques de la manière suivante: auteur / année.

Bonus: Classez les références par ordre alphabétique.

3. Votre slip-box

Workflowy, Roam Research ou le logiciel Zettelkasten.danielluedecke.de (attention je ne l'ai pas testé). Vous pouvez aussi vous amuser à faire des cartes papier dans des boites physiques. Robert Green et Ryan Holiday sont connus pour cela.

4. Un éditeur pour travailler vos textes.

Microsoft word, Libre Office, Pages, etc.

Quelques points à garder à l'esprit lors de votre prise de notes

Configurer les outils devrait vous prendre 5-10 minutes, mais les outils ne sont qu'une partie de l'équation. Tout le monde sait comment tenir une flûte, mais cela ne signifie pas que tout le monde sait jouer de la flûte.

Important: la slip-box n'est pas un cimetière à idée. 

C'est un système qui va vous inciter à développer vos idées. Sur internet vous trouverez beaucoup de méthodes qui prétendent appliquer la méthode selon Niklaus Luhmann, mais qui s'y prennent mal ou de manière incomplète.

Dans la suite du livre HTTSM, Sönke Ahrens explique plusieurs principes pertinents pour l'utilisation de la méthode Zettelkasten. Je vais les résume.

Si vous lisez l'anglais, je vous recommande de vous procurer le livre (ou si vous ne lisez pas l'anglais, ma note de lecture est dispo plus loin).

Principe N°1. Seule l'écriture compte.

Si l'écriture est le seul moyen de faire de la recherche, il faut approcher la lecture comme si c'était la seule chose qui compte. 

Écrire n'est pas qu'un moyen de créer du contenu. C'est aussi une manière de comprendre ce que vous lisez et d'améliorer votre perception de la réalité.

Écrire c'est devenir une meilleure personne. (note perso).

En partant du principe que seule l'écriture compte, vous réaliserez vite que la prise de note est primordiale. Cela libérera le potentiel de votre système de prise de note.

Principe N°2. La simplicité est primordiale

J'en parle toujours dans mes articles, parfois de manière directe, parfois entre les lignes. La religion en parle, Nassim Taleb en parle, c'est un point qui revient souvent: supprimer, supprimer, supprimer. L'addiction par la soustraction. Pour être en bonne santé, il est préférable d'arrêter de fumer (supprimer) que de se mettre au sport (ajouter).

Les outils que vous utilisez doivent avoir le minimum de fonctionnalités afin de réduire la fatigue décisionnelle. C'est pour cette raison par exemple que je reste sur Workflowy et que je ne suis pas passé sur Notion (qui a plus de friction).

Il est vrai que choisir des logiciels qui imposent des contraintes est contradictoire à la culture actuelle. 

Plus de choix est vu comme quelque chose de bien. Mais Barry Schwartz dans son livre "The paradoxe of choice" l'explique bien: avoir moins de choix augmente notre productivité et notre bonheur.

Cela libère notre potentiel.

Votre flux de travail doit être clair et vous ne devez pas remettre celui-ci en question plusieurs fois par années.

Des notes provisoires, des notes de références, votre slip-box et des liens. Peu importe le logiciel que vous utilisez, concentrez-vous sur ces 4 aspects.

Principe N°3. Personne ne commence de zéro

En regardant les notes populaires dans votre slip-box (celles qui reçoivent beaucoup de liens) vous ne verrez pas que des sujets possibles, mais aussi des sujets sur lesquels vous avez déjà travaillé. 

Ainsi l'idée que personne ne commence de zéro devient très concrète.

Le conseil de réfléchir à quoi écrire arrive trop tôt et trop tard. Trop tard parce que vous n'avez pas pris de notes avant de vous retrouver face à la page blanche... mais aussi trop tôt si vous comptez repousser la prise de note jusqu'à savoir sur quoi vous allez écrire. Vous saurez sur quoi écrire parce que vous prenez des notes.

L'écriture n'est pas un processus linéaire, mais circulaire.

Principe N°4. Laissez le flux vous porter en avant

Connaissez-vous la différence entre une réaction exergonique et endergonique? 

La réaction exergonique nécessite un ajout d'énergie constant pour que la réaction continue. La réaction endergonique, une fois déclenchée, s'autoalimente.

Un bon flux de travail autoalimente votre motivation. Seul le travail qui est en soi enrichissant peut alimenter la motivation de manière durable et faire avancer le processus de recherche.

Rien ne nous motive plus que de devenir meilleur à ce que l'on fait déjà.

Le psychologue Carol Dweck a démontré de manière convaincante que l'indicateur prédictif le plus fiable du succès à long-terme est de rechercher activement le feedback (positif et négatif). (Dweck 2006, 2013)

Chercher du feedback pour se développer est crucial, mais c'est qu'une partie de l'équation. L'autre partie est d'avoir un système d'apprentissage qui permettent d'obtenir des boucles de rétroaction rapides. Et le modèle linéaire d'apprentissage académique n'est pas idéal vu que le feed-back arrive plusieurs mois voir années après avoir commencé.

Une approche circulaire permet d'avoir plus de feedback et plus rapidement, ce qui vous permet de vous développer plus rapidement.

Lire avec un stylo en main est l'un des tests les plus faciles, car nous pensons comprendre ce que nous lisons, jusqu'à devoir le réécrire avec nos propres mots.

La capacité d'exprimer un modèle avec ses propres mots et une compétence fondamentale pour la personne qui écrit et très enrichissant / motivant.

Motivé à faire passer votre prise de note au prochain niveau?

C'était mon but.

Souvenez-vous, pas besoin d'être un journaliste, un blogueur, un chercheur ou un étudiant pour bénéficier d'une prise de note selon la méthode Zettelkasten.

Prenez tous les jours quelques notes dans votre slip-box et en quelques jours vous comprendrez la qualité émergente de la méthode qui a permis à Luhmann d'être si prolifique.


Julien

PS : 

1. Merci d'avoir lu mon article sur la Zettelkasten. Cet article m'a demandé des heures de travail. Vous m'aiderez en prenant 3 secondes à le partager à votre entourage.

Merci d'avance !

2. Rejoignez la newsletter lue par plus de 20'000 personnes et accédez à des conseils et expériences non partagées sur le blog.

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Continuez d'alimenter votre cerveau avec ces articles:


Sources


  • domingos dit :

    Très chouette article, je ne connaissais pas ce monsieur. Pas sur que ce soit pertinent pour mon fonctionnement personnel sa slip box. La notion de “TAG” de mes notes me permet déjà de retrouver mes thèmes. Mais ça m’incite à découper encore plus mes ressources. Et ce qui me pousse à me questionner est toujours bon! Merci!

  • ZAHIA BRIKH dit :

    Merci pour cet article extrêmement intéressant comme tout ce que tu écris d’ailleurs

  • Hello Julien, merci pour cet article fort intéressant (comme d’habitude) et qui fait rêver ! Je trouve que le sujet est tellement dense et captivant que cet article mériterait d’être scindé en plusieurs plus approfondis (ou carrément un bouquin, tiens). J’ai hâte de lire ta note de lecture, car honnêtement à première vue j’ai du mal à voir la simplicité dans ce système de slip-box… Et ce n’est peut-être pas très important, mais je n’ai pas compris ce que tu voulais dire par “La majorité des guides académiques donnent des conseils similaires à un financier qui formulent un plan de retraite à une personne de 65 ans.” .. ? 🙂

  • Merci Julien pour ce sujet qui m’intéresse .Je souhaite utiliser ce système pour mieux profiter de mes lectures.Je n’ai pas tout compris dans ton article, c’est pourquoi je vais lire ta propre prise de note sur le livre en question.Bien à toi.

  • Salut! Qu’est-ce qui n’est pas clair? C’est justement ce que je cherche à savoir 😉

  • Salut Carine, le bouquin existe ^^Il est dense et captivant.

    “La majorité des guides académiques donnent des conseils similaires à un financier qui formulent un plan de retraite à une personne de 65 ans” -> des conseils inutiles

  • Salut!

    Les mots-clés c’est intéressant quand on les classe en fonction du contexte on souhaite les retrouver dans le futur (et pas comme un archiviste). J’utilise les tags mais je fais attention à ne pas trop en utiliser car à chaque fois que j’enregistre une information, si je dois me demander “quel tag correspond au mieux à ma note” alors à la fin de la journée j’ai le cerveau en compote (decision fatigue)

  • Je crois que je vais encore relire l article la méthode zettlekasten mérite 1 formation à elle toute seule…
    Par contre 1 fois maîtrisé je pense que tu exploses ta productivité et les apprentissages durables.
    L auteur a publié plus de 30 livres avec…

  • Bonjour Julien,
    Merci beaucoup pour cet article qui me stimule à mieux structurer mes lectures.
    Par contre, j’ai encore un peu de peine à croire que je ne vais pas me perdre dans des centaines de notes, sans perdre énormément de temps à les classer. La numérotation dont tu parles n’est pas encore très évidente (du moins à première lecture) il faut que j’essaye.
    Je l’ai donc volontiers ta note de lecture du bouquin en question.

  • Tu vas prendre beaucoup plus de temps à prendre tes notes. C’est le but. Donc tu vas mieux choisir tes livres.

    J’ai lu 3 fois le bouquin pour commencer à le comprendre :))

  • C’est pour ça que je mets à jour mon programme sur la prise de note. 58 livres le type. 58 livres.

    Un bon sociologue allemand bien productif comme on les aime (doit-on aimer les sociologues allemands?)

  • Philippe dit :

    Très intéressant, je ne connaissais pas ce système. L’idée pour moi est de trouver le juste milieu entre trop d’infos et pas assez. Je pense que ta prise de notes va m’éclairer sur la bonne façon de procéder.

  • Merci Julien, tu m’as redynamiser pour attaquer Zettlekasten ;.) quand tu dis que c’est dans la formation “prise de note utile”, tu vas faire un update ? car je ne le vois pas dans mon cours actuel ? est ce que tu imbriques tout ça avec PARA pour le “rangement” ou tu traites a part ?

  • En fait c’est la mise en place de la technique avec la slip box et les notes permanentes.Mais avec un exemple ça serait plus clair pour moi.

  • Merci Julien, Super interessant, les illustrations sont sympas :.)

  • Salut! Merci pour cet article.

    Question => comment fais-tu pour choisir tes livres vu que la prise de note est plus longue?

  • Le mot qui me vient C est Le feedback ! En fait en appliquant ce que tu exposés ça nous procure 1 auto feedback.
    Et ça permet d ancrer les informations.
    Merci Julien.

  • Bonjour,
    Ta prise de notes sur le bouquin m’intéresse. Comme les autres, j’ai du mal à voir à quoi ça peut ressembler, ce système de notes numérotées et liées les unes aux autres. Est-ce que ça peut fonctionner sur papier ? Et comme il faut faire des liens entre chaque note et toutes les autres, ça veut dire qu’il faut relire TOUTES ses notes à chaque fois ?

  • Bonjour Julien,

    J’ai beaucoup aimé l’article qui m’ouvre des horizons nouveaux quant à l’utilisation des prises de notes. J’ai deux gros documents à lire et je vais essayer ce système. En général, je me fie à ma mémoire, mais je crois que ce sera beaucoup plus facile pour approfondir et aussi pour partager des informations avec une équipe. Et je suis très intéressée par ta note de lecture.
    Merci pour ton travail et tout ce que tu mets à notre disposition

  • Salut Marie,

    Yes c’est tout une approche qui va à l’encontre de beaucoup d’ouvrages sur le sujet. Je pensais aussi perdre du temps à prendre des notes… mais désormais je prends plus de temps à choisir le livre qui mérite mon attention… ce qui me permet de moins lire mais de creuser le sujet plus en profondeur.

    Profite de la note de lecture, elle est bien dense 😉

  • Yes c’est cool de voir le retour général: « cela m’a l’air compliqué ». Cela peut fonctionner sur papier mais c’est tout de suite plus encombrant. Luhmann était évidemment au papier. De nos jours la plupart des gens l’utilisent au format numérique.

    Pour les liens, je relis une partie de mes notes à chaque fois. Mais le processus est enrichissant car les notes sont qualitatives. Cela génère des idées comme si tu parlais avec une personne. Quand je suis serré niveau temps, je ne vais pas faire tous les liens… je vais uniquement la classer. Mais le processus rejoint un flux de travail. Ce n’est pas une action unique, ce n’est pas un cimetière à idée comme l’auteur du livre l’explique bien.

    Le piège serait de baser sa boite sur un système de mot-clé. Le mot-clé a des avantages mais également pas mal d’inconvénients (fatigue mentale, déstructuration de l’information, etc).

  • Exact, et le processus est enrichissant. Ta boite se développe avec toi. Quand tu commences à faire des connexions et voir des choses que tu ne voyais pas, ton cerveau comprend le mécanisme et se demande pourquoi il n’a pas utilisé cette méthode avant.

    Mais le défis est de tester la méthode.

  • Bien vu,

    1. J’évite les livres qui ne sont pas plus vieux que 5 ans. En ce moment je lis un livre publié en 1940.
    2. Je prends des livres recommandés par des experts ou quand plusieurs de mes lecteurs me recommandent le même livre.
    3. Je prends un livre qui me permet de résoudre un problème ou avancer dans l’un de mes intérêts.

  • Yes, il y a 4 programmes qui vont subir une grosse mise à jour:

    1. WorkFlowy Master V3
    2. Le pro de l’e-mail
    3. Zéro paperasse
    4. Prise de note utile.

    Cela va sortir en septembre / octobre 2020

  • Salut Philippe! Après quelques temps d’utilisation, je lis moins mais mieux. Comme tu le dis, c’est un système et l’histoire de McLean est là pour nous le rappeler.

  • Merci, Julien. Je vais appliquer ce méthode avec les prochaines lectures.

  • Bonjour Julien,

    Cet outil arrive à point nommé. Mon prochaine objectif personnel était justement de revoir ma méthode de prise de note. Je constate que j’ai accès à beaucoup trop de contenu que je n’arrive pas à encoder, donc à exploiter. Quel gâchis !
    Je suis intéressée par ta note complète de lecture de “How to take smart notes”.

    Merci pour le partage de ces ressources !

  • Très bon article, clair et concis. J’ai une amie qui prend note de cette manière (mais je pense pas qu’elle sait que c’est une méthode). Maintenant, je sais comment elle procède. Merci beaucoup

  • Wow ! Juste impressionnant, cet article est très détaillé, et plus j’avance dans sa lecture, plus je vois en lui un guide pour prendre des notes. Et je me dis que j’ai encore beaucoup à apprendre 🙂
    Sa productivité est impressionnante (écrire 58 livres en 30 ans sans se forcer à travailler, faut le faire) mais ça le crédibilise un peu plus encore.

    En tout cas, merci Julien, c’est un article qui vaut le détour !

    ps : est-ce qu’écrire autant de livres et articles, d’après toi, a dégradé la qualité de ses écrits ?

  • Merci c’est très clair..

    Reste à passer à la’ pratique

  • Bonjour Julien,
    J’ai lu plusieurs fois l’article hier après-midi et j’ai commencé à prendre des notes en lisant un bouquin. Mais je n’avais pas tout saisi. Alors ce matin j’ai imprimé et relu ton article. Des éléments et principes m’avaient échappés. En fait faudrait utiliser la méthode Zettelkasten pour lire ton article sur la méthode Zettelkasten :-).
    C’est ardu mais c’est motivant car cela me permettra de devenir meilleur.
    Je me réjouis de voir la mise à jour de la formation prise de notes utiles.
    Bon aller je m’y remet…

  • Stéphanie dit :

    Bonjour Julien

    Ça a l’air très intéressant, mais je n’ai pas vraiment compris l’histoire de la slip-box
    Comme Carine, “J’ai hâte de lire ta note de lecture, car honnêtement à première vue j’ai du mal à voir la simplicité dans ce système de slip-box… ”

    A tout bientôt

  • Salut Laurent,

    Tu as bien saisi l’enjeu et comme tu le dis, c’est ardu. Au début (comme tout ce qui nécessite de travailler différemment), mais très rapidement le flux te porte, il suffit de tester.

    À très vite

  • Salut Léo! Merci pour ton message.

    Je n’ai pas lu les livres de Luhmann, mais en faisant des recherches, il semble avoir apporté pas mal de changement dans les sujets qu’il a étudié et à travers ses livres. Wiki est ton ami.

    Je pense qu’un bon système te permet de viser de la qualité et de la quantité. Mais mettre en place le système prend du temps 😉

  • Haha en effet, je ne pense pas que tu peux prendre des notes de cette manière, par hasard…

  • Oui le problème n’est plus le contenu, mais le choix et l’utilisation de celui-ci. Tu as bien cerné la problématique…

  • Bonjour Julien,
    Ton article, à la première lecture, a suscité mon intérêt ; rendre la prise de notes plus efficiente, quel bonheur ce serait ! Pouvoir récupérer à volonté celles dont on a besoin pour écrire un article me plait aussi. J’y vois un autre avantage personnel, s’aider à organiser notre pensée en passant de l’analyse ( un sujet me plait je me penche sur lui et j’entasse plein de connaissances) à la synthèse (qu’est-ce que je fais de tout ça, comment j’en fais un système ? Comment je garde ce qui est constructif pour moi et me débarrasse du reste ?) (Comment j’évite de livres quinze livres sur un sujet parce que je pense que je vais apprendre encore quelque chose de nouveau, alors que si j’avais déjà bien circonscrit mes premières lectures, je me serais aperçue que j’avais acquis assez de connaissances pour qu’elles me servent à avancer !)
    J’ai eu besoin d’une deuxième lecture pour un peu mieux appréhender le système en lui-même, mais si tu as eu besoin de lire trois fois le bouquin, je peux bien faire l’effort de lire trois fois l’article ?
    La partie la plus obscure pour moi, c’est le classement dans la slip box : Comment faire quand une note est relevante de plusieurs autres notes ? On peut la recopier bien sûr derrière chaque note concernée, mais est-ce que ce n’est pas trop chronophage et “espacephage” ? Donc je suis pressée de lire ton article complet pour vois si j’y trouve mes réponses.
    Au fait pourquoi tu appelle la boite slip box ?
    J’ai apprécié l’anecdote sur Mc Lean, ça m’a fait découvrir quelqu’un tout en éclairant très bien l’idée que tu voulais développer.
    Merci pour ton article,
    Sophie.

  • Bonjour,
    Je ne connaissais pas cette méthode. Un nouveau monde s’ouvre à moi . Quant à la prise de note papier ou numérique , cela reste une grande question existentielle pour moi

  • Frédéric dit :

    Salut Julien
    Encore de nouvelles choses pour moi et toujours des concepts intéressants.
    Je vais me permette de poster un lien vers ton article sur un forum où la question des prises de note est évoquée.
    Merci et excellente journée

  • Anne-Laure dit :

    Merci Julien pour cet article qui tombe à point nommé pour moi ! J’avais l’intention de revoir mon système de prise de notes dans les semaines qui viennent, car je comprends tout à fait le concept de “cimetière” de la slip-box ! Hâte de lire tes notes du coup !!

  • Bonjour, jee souhaite également tes notes sur le livre. Mon message n’est pas passé hier, je crois que je demandais si on pouvait faire cette méthode sur papier, et s’il fallait pour chaque nouvelle note relire toutes les précédentes pour voir lesquelles étaient liées à la nouvelle note.

  • Je me demande comment la prise de note peut-être mise à jour sur la durée et les lien entre les notes vraiment pertinent si cela est fait sur papier. J’ai du mal à me projeter. Je vais relire l’article.

  • C’est bon, finalement c’est passé.

  • Hello Julien,
    Merci pour cet article. Ça fait un moment que je connais les Zettelkasten mais je n’ai pas encore essayé. Cette fois-ci sera peut être la bonne. Je suis intéressée par la manière dont tu implémentes cela dans Workflowy.
    Le système de numérotation, dans mon souvenir, est un peu plus complexe que ce que tu décris. Il y a des infos sur Internet là dessus en anglais et auf Deutsch, mais peut être pas en français.
    Juste, pour ta phrase sur les financiers, je crois qu’elle a vraiment un problème de syntaxe… peut-être “à un financier qui formule un plan de retraite qu’à une personne de 65 ans” ? Je ne suis pas sûre de bien comprendre donc ma correction est à prendre avec des pincettes.

  • Salut Amélie,

    En effet dans Workflowy, il y a un peu d’adaptation à faire, notamment entre le moment où je termine mon résumé (pour mes abonnés) et le moment où je disperse partie de mon résumé dans ma boîte principale.

    Tu as raison pour ma phrase sur les financiers. Elle ne voulait rien dire (mais hier je ne l’ai pas remarqué). Je l’ai viré.

    Merci pour ton retour!

  • C’est une méthode qui peut être utilisé sur papier ou au numérique. Les notes sont mise à jour car chaque fois que tu classes une nouvelle note tu vas te balader dans tes notes.

    Bonne relecture 😉

  • Salut Laurent, non tu n’es pas obligé de relire toutes tes notes. Mais avec le temps tu sentiras où se trouvent des notes pertinentes. Les mots-clés détruisent cette “sensation” ou tu sais intuitivement retrouver des notes.

    Voici un passage du livre de Tiago Forte, Extend your mind: Une importante découverte en science cognitive est que la cognition est intégrée et située. Il est plus facile de se souvenir des objets d’un appartement que d’un numéro de téléphone. C’est le problème des mots-clés qui déstructure l’emplacement de l’information dans un logiciel (et qui complexifie le classement).

  • Salut Anne-Laure,

    Cool, c’est un exercice épuisant les restructurations de système. La slip-box ne doit (justement pas) devenir un cimetière à idées 😉

    Bon redesign 😉

  • Salut Frédéric,

    Fait seulement. C’est quoi le forum en question?

  • Papier -> plus lent donc favorise la reformulation, mais pas très pratique.
    Numérique -> plus rapide, favorise le copier / coller (donc pas vraiment la réflexion) mais très pratique. Tout est avantage et désavantage.

    Perso je reprends des notes brèves au format papier. Mais je dirais que le 95% est numérique.

  • Salut Sophie 🙂

    Merci pour ton message.
    Pour répondre à ta question, quand ta note est relevante à plusieurs endroits, tu crées des liens (justement). Pas besoin d’être sûre d’avoir trouvé le bon endroit pour ta note.

    Pour la slip-box, je ne sais pas vraiment, c’est la traduction dans le livre How to take smart notes. Tu as une autre proposition de nom?

    À ++

  • Jean-Jacques Deville dit :

    Très heureux de pouvoir ajouter un addendum à la formation en ligne “prise de notes” acquises précédemment. Ce qui me prouve que vous actualisez vos recherches. Cela est tout à votre honneur. Merci pour la formation initiale qui m’est utile

  • Merci Julien pour ce bel article. Intuitivement, je dirais que cette méthode va révolutionner ma prise de note et ma mémorisation. Même si je vois pas encore tout à fait comment je vais m’y prendre pour faire des liens et mettre en place la méthode. Je suppose que ça va venir en la mettant en pratique ^^

  • Nathalie dit :

    merci pour cet article très intéressant. Moi qui suis plutôt du genre à souligner/entourer dans les livres …qu’on finit par refermer, il faut bien avouer que cette méthode est nettement plus efficace ! ça tombe bien j’ai ton livre à lire (au milieu d’une grosse pile comme toujours…), je vais tester !

  • Jonathan dit :

    Bonjour,

    Encore une fois un excellent article avec un maximum de valeur ajoutée.
    Je ne connaissais pas cette facon de prendre des notes.
    Y’a plus qu’à tester !

  • David Annen dit :

    Hello Merci beaucoup pour cet article très intéressant
    J’ai de la peine à prendre des notes dans mes lectures et à organiser celle-ci pour les réutiliser ensuite. ton article ma motivé à trouver une solution qui fonctionne et qui pourra m’aider dans mon travail
    merci pour ces ressources!

  • francois dit :

    Super article
    Moi qui voulait écrire un livre sur l’automobile, avec différents sujets.
    Je vais pouvoir tester cette méthode tout de suite.
    Merci Julien

  • Merci Julien pour la découverte de cette méthode!
    J’apprécie aussi les mentions relatives aux sources auxquelles tu te réfères au cours de l’article et en bas d’article.
    Ayant déjà souscrit à la formation prise de notes utiles, j’ai accès à la mise en place de cette méthode? J’ai prévu de m’y remettre (et cerne un peu mieux mon temps grâce à la formation productivité perpétuelle, donc je vais le caler dans mon agenda ;)). J’ai un peu peur de me perdre dans ce système de numérotation et de slip box…

  • Bonjour Julien, J’ai cru que mon message n’était pas passé, mais en remontant le cours des commentaires je le vois ! Par contre, je n’ai pas reçu l’article, et comme tu as vraiment éveillé ma curiosité, j’aimerais vraiment l’avoir,
    Merci !
    Pour la slip box je n’ai pas de suggestion, je ne suis pas anglophone, à tel point que je ne sais pas si slip ici correspond au vêtement ou si ça a un autre sens, c’est te dire !
    Sophie

  • Ah, ça m’apprendra à lire j’ai compris pourquoi mon article était remonté, et j’ai vu où cliquer pour obtenir l’article, par contre ça m’amène à une page d’erreur, est-ce que ça peut être parce que j’ai addblock ?
    Merci et désolée de revenir si souvent !
    Sophie

  • Jonathan dit :

    Après une deuxième lecture de l’article, j’ai envie d’en savoir plus. Tu dis que le bouquin est dense mais riche d’apprentissage. Vas-tu faire une formation “raccourcie” du bouquin?

  • Salut,

    Yes la formation Prise de note utile abordera en profondeur la méthode (et le flux que j’utilise, car je fais des résumés pour mes lecteurs et j’ai dû adapter le flux). La version actuelle n’aborde pas en détail la zettelkasten. La prochaine mise à jour oui. Elle sera dispo en septembre / octobre (j’ai encore 2-3 trucs à résoudre et vos retours m’ont bien aidé).

  • Cet article très intéressant regorge de nombreux conseils et suggestions qui me peuvent faire avancer massivement. C’est un texte que je vais regarder encore et encore. Merci Julien.

  • Nathalie Abi Nassif dit :

    Intéressant comme partage cependant je n’ai pas très bien saisi le système de références dans la prise de note. Est ce qu’il est possible de lire davantage à ce sujet?

    Merci.

  • Un article bien interessant. Pour l’instant j’expérimente la prise de notes en carte mentale qui partage certains points avec cette méthode et me convient bien. Cependant je commence de suite mes notes littéraires pour classer les citations et la création d’un index qui me permettra de retrouver plus facilement des notes qui pourraient avoir des liens. Merci de partager tes notes sur cette méthode. Viviane

  • Nathalie A. dit :

    Bonjour Julien,

    La prise de notes ; vaste sujet. J’ai bien peur que ma méthode consiste à paraphraser l’auteur, et, tu t’en doutes, cela ne me satisfait pas. Mon but serait seulement de garder une trace de mes lectures, juste pour le plaisir d’en connaître un peu plus sur un sujet, et ne pas en oublier les 90% dans les semaines qui suivent.
    Dans ton article, tu élèves l’art de la prise de notes en science ! Je confesse qu’à sa lecture, j’ai été un peu impressionnée (effrayée ?) par les anglicismes, toutes ces applications diverses et variées… Sorry (!), je suis de la vieille école, et les bonnes vieilles fiches papier remplies avec mon stylo préféré seront incontournables :-). Alors oui, je suis curieuse, vraiment, de voir ta note de lecture, pour que les choses deviennent plus concrètes.
    En tous cas, merci Julien, pour ton enthousiasme communicatif et tes généreux partages.

  • Merci pour cet article qui nous interpelle et qui insiste sur l’essentiel. Je viens de me rendre compte que j’écrivais de moins en moins de façon manuscrite…. Je vais m’y remettre, ne serait-ce que pour que mon écriture reste lisible.

  • BONKANO Bakari dit :

    C’est un très bon article qui m’aidera pour mes prises de notes. Je prends beaucoup de notes au cours de mes lectures mais c’est souvent fastidieux.

  • Salut Nathalie!

    Merci de souligner les anglicismes que j’utilise. Je lis 90% en anglais et j’ai tendance à oublier le bon français 😉 Luhmann était aussi de la vieille école et sa méthode fonctionne à la base avec des boites et des fiches papier.

    J’espère que la note t’aidera 🙂 Merci pour ton message.

  • Salut Viviane,

    Il y a des avantages à utiliser la carte mentale dans certains contextes, pour ma part je trouve difficile à décontextualiser les notes avec cette méthode.

    Cool pour les notes littéraires 🙂 Bien du plaisir 😉

  • Salut,

    Dans la note de lecture à télécharger tu peux en savoir plus 🙂

  • Salut Coralie,

    Dans la prochaine mise à jour du programme, je vais aborder cette méthode. Comme développé dans un autre commentaire, septembre / octobre 2020, la V2 du programme prise de note abordera la méthode avec ce que j’ai découvert depuis la V1.

  • Salut Céline,

    T’inquiète, c’est normal de ne pas être sûr à 100%.

  • Avec plaisir Jean-Jacques!

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